Durant le week-end de la Pentecôte, ce duo atypique est parti de Saint-Prévin-les-Pins, Loire-Atlantique, et a rejoint Concarneau, Finistère, un aller-retour de 480 km. “Je n’étais pas convaincu qu’il le ferait”, confie Jules Riss, un jeune messin de 25 ans, au Républicain Lorrain. Ses grands-parents craignaient toujours qu’il fasse de l’auto-stop, d’où l’idée d’emmener sa grand-mère avec lui. Jules Riss a fait du stop avec sa grand-mère Thérèse en juin 2022 entre Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique) et Concarneau (Finistère). (Jules Rhys) “Au début, il suivait derrière, il ne voulait pas porter la boîte ni lever le pouce”, se souvient le petit-fils. Mais les voitures s’arrêtent vite et Thérèse entre dans le jeu. “C’était comme une enfant”, rigole-t-elle. “Les pilotes étaient curieux et émerveillés : tant de monde l’a complimenté ! C’était du pur bonheur.” Jules Riss, petit-fils de Thérèse dans “Lorraine Républicaine” “Au début, j’étais un peu hésitant, avoue l’apprenti auto-stoppeur. Mais on a rencontré des gens avec bienveillance…” Le couple partage le trajet avec une quinzaine de chauffeurs, dont certains font un détour pour prolonger le plaisir de l’échange avec Thérèse. Peut-être reverront-ils l’octogénaire l’année prochaine : “Si je suis dans l’état où je suis aujourd’hui, nous serons partis. Mais cette fois quatre ou cinq jours !”