Huit personnes ont été blessées dont une grièvement. Trente-cinq personnes auraient également été incommodées par les fumées de l’incendie. Tous les blessés ont été transportés dans les hôpitaux de la région. Peu après 17 heures, le maire de la ville, Jonathan Prioleaud, a déclaré à BFM-TV que le site était “absolument sûr” et que le risque d’un nouvel incident avait été “évité”. La préfecture a tenu à rassurer la population en assurant qu’”à ce stade l’incident n’a pas de répercussion en dehors de la zone”. “Il n’y a plus de risque de propagation”, a également souligné l’adjoint au maire Jean-Charles Zobar, lors d’une conférence de presse, précisant que le périmètre autour de l’usine “n’est pas habité”. Explosion à Bergerac : le maire de la ville affirme que le risque d’un autre incident est “complètement exclu” https://t.co/xjSRZVfFoh — BFMTV (@BFMTV)

Le personnel du site a été entièrement évacué

L’explosion a eu lieu dans un bâtiment de la société Manuco – rachetée en 2021 par Eurenco – qui produit de la nitrocellulose pour munitions et où se trouvaient une quarantaine de personnes. Selon l’adjoint au maire, l’incident s’est produit dans un bâtiment qui contenait “moins de deux tonnes de nitrocellulose”. Eurenco a précisé en fin d’après-midi que les explosions se sont produites lors “d’opérations de maintenance” lorsque “la nitrocellulose contenue dans un atelier s’est enflammée”. L’équipe a ajouté que la situation était “sous contrôle”. Un périmètre de sécurité a été établi autour du site et de nombreux moyens, dont une soixantaine de pompiers et une trentaine de véhicules ont été déployés sur les lieux. Le personnel sur les lieux a été complètement évacué et les autorités demandent d’éviter la zone. Le maire de Bergerac, également président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Bergerac, a lancé, en accord avec la direction hospitalière, le plan blanc d’augmentation de la capacité d’accueil de l’établissement. A l’Assemblée nationale, le gouvernement a exprimé mercredi sa “solidarité avec les victimes et leurs proches”, par la voix du vice-ministre de l’Industrie, Roland Lescure. Le monde