POLITIQUE – “Un petit mot sur l’extrême gauche…” Éric Dupond-Moretti a mis le feu à l’Assemblée nationale mardi 2 août dans une ambiance déjà surchauffée par des débats législatifs houleux. Le ministre de la Justice a pris la parole pour répondre au député Les Républicains Meyer Habib, qui a dénoncé un “nouvel antisémitisme qui existe encore en France, notamment à gauche de ce demi-cercle, avec la gauche islamique”. Après avoir confirmé sa présence, le 9 août, à la commémoration du 40e anniversaire de l’attentat de la rue des Rosiers, à la demande de l’élu des Français hors de France, le garde des sceaux a, à son tour, visé « le extrême gauche ». « Corbyn, apartheid, les mots que tu as choisis pour commenter le discours du président de la République, ces mots te collent à la peau ! », a-t-il pressé en s’adressant aux bancs de la NUPES, et plus précisément à ceux de la France récalcitrante. Un tollé qui a provoqué la colère des élus de gauche, dont la grande majorité a décidé de quitter le demi-cercle, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. de l’article. “EDM” a notamment été référencé en présence de l’ancien leader travailliste Jeremy Corbyn – accusé d’être mou sur l’antisémitisme – avec des candidats LFI lors de la campagne aux législatives et un récent texte polémique (par les communistes) sur Israël.

Visée par Borne, LFI veut des excuses

Avant cela, Meyer Habib avait également dénoncé une “sale résolution de 37 députés Nupe”, indiquant selon lui une “haine des Juifs et d’Israël”. Initiée par le communiste Jean-Paul Lecoq, cette proposition de résolution signée par une quarantaine d’élus de gauche dénonçait le “régime d’apartheid” d’Israël contre les Palestiniens, “un régime institutionnalisé d’oppression et de domination systématique par un seul groupe racial”. Cela a provoqué la controverse et provoqué un certain nombre de condamnations de clubs. A leur retour en demi-cercle, quelques minutes après la charge Dupond-Moretti, plusieurs élus de gauche ont pris la parole pour exprimer leur émotion. Le chef de file du groupe socialiste Boris Vallaud a par exemple jugé le départ du ministre de la Justice “indésirable”. “Le pays n’a pas besoin de division sur ce dossier”, a-t-il estimé, alors qu’il n’avait pas prévu de s’exprimer sur ces “Questions au Gouvernement”, demandant au Premier ministre de réagir. Pour tenter de diviser les #Nupes, voulant se faire applaudir par l’extrême droite, cherchant à cacher leur image… — Alexis Corbière (@alexiscorbière)
Voir le tweet Traiter Insumi d’antisémite est une erreur morale et politique extrêmement grave @E_DupondM… — Clémentine Autain (@Clem_Autain)
Voir le tweet puer. @E_DupondM et @Elisabeth_Borne jouent un rôle déterminant dans une résolution du Parti communiste pour aborder la note… — Adrien Quatenens (@AQuatenens)
Voir le tweet Les commentaires d’@Elisabeth_Borne nous accusant d’être complaisants face à l’antisémitisme sont une honte absolue. Attaque… — Thomas Doors (@Doors_Thomas)
Voir le tweet NUPES, tous NUPES, portent la lutte contre l’antisémitisme. Triste stratégie d’outillage de go… — Cyrielle Chatelain (@Cyrielle_Chtl)
Voir le tweet “Nous savons que vous êtes républicains et que vous défendez comme nous la lutte contre l’antisémitisme, mais ce n’est pas le cas de tout le monde sur ces bancs”, a répondu Elizabeth Bourne, visant clairement la France révoltée. Ce qui provoque une nouvelle montée de tension. Olivier Faure : « Nous ne jouons pas avec la question de la lutte contre l’antisémitisme. Si le gouvernement pense… —Pierre Lepelletier (@PierreLepel)
Voir le tweet L’écologiste Sandrine Rousseau a notamment jugé “indigne” de qualifier ses collègues d’”antisémites”, tandis que le rebelle, Aymeric Caron, a demandé des “excuses” au chef du gouvernement, en vain. Une vague d’indignation est diffusée par les électeurs du NUPES, de toutes tendances, sur les réseaux sociaux. Ces « QAG » étaient les dernières avant les vacances parlementaires. Il était temps. À voir aussi sur Le HuffPost : À l’Assemblée, un député alsacien traité d’« ambassadeur » de l’Allemagne par le RN Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.