Posté à 13h01
Le lieutenant-colonel à la retraite Billie Flynn a passé plus de 17 ans à piloter le F-35 en tant que pilote d’essai après une carrière de 23 ans dans l’Aviation royale canadienne. Il croit qu’Ottawa a évité bon nombre des problèmes de cambriolage inhérents à tout nouvel avion qui a écrasé le F-35 au cours des premières années de son vol. Selon lui, le Canada est non seulement mieux placé maintenant pour recevoir de meilleurs avions, mais aussi à un meilleur prix que lorsque le gouvernement conservateur précédent voulait les acheter. D’autre part, M. Flynn reproche au gouvernement libéral fédéral de ne pas être pleinement engagé envers ce chasseur furtif pour le moment. Le gouvernement a annoncé le mois dernier qu’il entamait des négociations avec Lockheed Martin pour l’achat de 88 avions F-35. Mais Ottawa a laissé la porte ouverte aux avions Gripen, du concurrent suédois Saab, si les pourparlers avec le constructeur américain débouchent sur une impasse. M. Flynn estime que le refus d’un engagement total sur le F-35 représente désormais un retard supplémentaire dans ce dossier. Il a déclaré que l’armée de l’air doit savoir quel chasseur elle obtiendra éventuellement avant de poursuivre la nouvelle formation et de faire plusieurs acquisitions pertinentes, telles que des infrastructures et des avions de ravitaillement en vol.