L’enquête sur la disparition de Delphine Jubillard, l’infirmière du Tarn qui n’a plus donné signe de vie depuis décembre 2020, avance lentement. Ce lundi 1er août, Le Parisien dévoile ainsi de nouveaux résultats d’experts menés sur les preuves matérielles rares dont disposent les chercheurs. Le premier savoir-faire révélé par nos confrères concerne les lunettes Delphine. Comme La Dépêche l’avait déjà révélé en mai dernier, aucune trace de sang n’avait été retrouvée sur cette paire de lunettes qui a été découverte brisée en deux par les gendarmes, à la maison Jubillar à Cagnac-les-Mines. Cette fois, de nouvelles analyses ont révélé que les montures contenaient l’ADN de Delphine, mais aussi celui de son mari Cédric Jubular. Aucune autre trace n’a été trouvée sur cet article. Une information qui tend à écarter l’implication d’un tiers, une pièce brandie par la défense du mari, toujours soupçonné du meurtre de sa femme et incarcéré dès juin 2021. Une défense qui souligne qu’il n’y a “rien d”anormal’” Son ADN Un plâtre de 34 ans est retrouvé sur les lunettes de sa femme, affirmant également que les lunettes ont été “brièvement cassées”, pour écarter une violente dispute.

Confirmation de “l’action humaine” au téléphone

Par ailleurs, en avril, La Dépêche avait révélé un nouveau savoir-faire lancé sur le téléphone de Delphine. Nous avons alors souligné que, selon le constructeur Huawei, l’activation de cet appareil la nuit de la disparition de l’infirmière, six fois entre 0h07 et 6h52, avait “nécessité une action humaine”. Puis de nouvelles investigations ont commencé. Le Parisien dévoile ses résultats lundi : le journal confirme une intervention humaine pour déverrouiller le téléphone. Il indique également qu’une notification “aucune information inhabituelle” de Google a été envoyée à ce téléphone à 6h54. Une information qui devra être réexaminée, notamment avec Google, pour voir s’il s’agit d’une nouvelle preuve ou d’une autre piste sans avenir.