Salah Abdeslam, tour 2. Au lendemain d’un interrogatoire sur le fleuve interrompu dans la nuit, au cours duquel le principal accusé du procès des attentats du 13 novembre a donné sa version des faits, le tribunal spécial de Paris a de nouveau entendu Salah Abdeslam. le jeudi 14 avril. Posez des questions en ce moment sur le procureur et les politiciens, qui n’étaient pas toujours convaincus de la veille et tenteront d’enquêter sur ses faiblesses. Lire aussi : Cet article est pour nos abonnés Au procès du 13 novembre, Salah Abdeslam révèle pour la première fois sa vérité le soir des attentats
La principale ligne de défense de Salah Abdeslam est de repousser au maximum la date à partir de laquelle il dit avoir sciemment participé aux attentats prévus, d’abord en tant que curateur puis en tant que kamikaze. Lorsque le frère de Brahim, de retour d’un voyage en Syrie, lui aurait demandé à la fin du printemps 2015 d’aller « chercher » des membres de l’État islamique pour les accompagner à Bruxelles, il assure qu’il pensait simplement « humanitairement ». rapatriement”. Cette affaire est difficile à accepter sur le plan spirituel, mais l’accusé ne recule pas devant. Le parquet estime avoir identifié un développement dans ses déclarations d’avant-hier : “Hier, pour la première fois, vous avez dit que votre frère avait vraiment une ‘mission’ à son retour de Syrie, le juge s’évade, qui se fera un plaisir de s’attacher la qualification de ‘terroriste’.” sur cette mission. – Exactement. Cette mission était de rassembler des gens, insiste l’accusé. Je ne savais pas qu’ils venaient attaquer. »

“Je n’ai pas de réponse pour toi”

Quand Salah Abdeslam s’est-il rendu compte que son “travail”, comme il le dit, faisait partie d’un complot terroriste ? Selon lui, il n’a appris que le 11 novembre de la bouche du frère de Brahim, qui aurait révélé par la même occasion qu’Abdelhamid Abaoud, le coordinateur des attentats, se trouvait en Belgique. Selon lui, c’est dans la nuit du 11 au 12 novembre que l’ami d’Abaaoud l’a convaincu de se faire exploser. Le parquet ne croit guère à ce recrutement de dernière minute : « Le 10 novembre, toutes les lignes téléphoniques de ceux qui sont appelés à passer à l’action, y compris la vôtre, cesseront d’être utilisées. Nous sommes à une nuit de votre supposée embauche par Abaaoud… “Je n’ai pas de réponse à vous donner”, répond l’accusé. Autre question : quelle était la nature exacte de sa mission du 13 novembre ? Lors de sa première audition depuis son interpellation en 2016, Salah Abdeslam avait déclaré avoir dû se faire exploser au Stade de France avec des complices et pris le métro parisien peu après sa démission. Mercredi, il a affirmé qu’il avait en réalité dû se faire exploser dans un bar du 18e arrondissement et qu’il “n’avait jamais pris le métro”. Vous devez lire 31,24% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.