A notre âge… Nous étions un peu plus naïfs. On savait qu’on en parlait beaucoup à l’école, mais on savait à peu près les implications que cela pouvait avoir, dit M. Dubé, maintenant papa lui-même. Mais il en ressentit rapidement les effets à ce moment de sa vie de famille. “Avec nos parents, on a vraiment vu un avant et un après. On ne pouvait plus aller jouer seul dans les parcs, même à midi, en pleine journée, quand il y avait beaucoup de parents. Nos parents devaient encore être là, veiller sur nous. » — Extrait d’Olivier Dubé Son épouse, Stéphanie Loubier Tardif, estime que l’histoire de cette petite fille qui avait presque son âge a façonné sa propre perception de la sécurité. Moi, aujourd’hui, je ne fais confiance à personne. Cette histoire est toujours dans nos esprits. Aujourd’hui, le 31 juillet est reconnue comme la Journée mondiale de prévention de l’enlèvement d’enfants, une initiative du grand-père de la jeune fille disparue, Henri Provencher, qui a créé la Fondation Cédrika Provencher pour sensibiliser tout le Québec à cette cause. “Ce sont des histoires comme celle de Cédrika qui nous ont fait prendre conscience et qui nous suivent encore à l’âge adulte avec des enfants. » — Un extrait d’Elizabeth Forcier Bergeron Mme Bergeron, qui est maman, explique que ses enfants ont des couvre-feux le soir et qu’elle est toujours inquiète lorsqu’ils vont dans les parcs. On ne sait toujours pas qui est responsable de l’enlèvement et du meurtre de Cédrika Provencher. Les ossements de la jeune fille ont été découverts en 2015 dans un boisé près de l’autoroute 40 à la frontière entre Trois-Rivières et Saint-Maurice. Avec les informations de Magalie Masson