“Cette décision va permettre à Camaïeu, marque textile française historique, d’avoir une période d’observation puis de présenter un plan de continuité afin de poursuivre la transformation entamée par le groupe et ainsi assurer la pérennité de l’entreprise”, explique-t-il dans un communiqué. Le groupe Hermione People and Brands (HPB), bras de distribution FIB de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon.
Fragilisé par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine
L’enseigne, qui compte 538 magasins en France, avait demandé le lancement de cette démarche lundi dernier, déclarant un gel des paiements, grevé notamment par des loyers impayés. Cette demande a été présentée “après une période de plusieurs mois caractérisée par une série de difficultés exogènes”, a développé E.P.E. “Déjà très fragile au moment de sa reprise”, en 2020, “Camaïeu a fait face à une vague de crises successives importantes et inédites dues à la crise du Covid, aux confinements à répétition (…) et à la perturbation des transports mondiaux”, selon le communiqué .
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HPB évoque également une « cyberattaque d’une ampleur extraordinaire ainsi que les conséquences de la guerre en Ukraine et l’augmentation du prix des matières premières ». “Déjà fortement affaibli par cette succession d’événements sans précédent, Camaïeu a dû faire face, dès le 30 juin, à l’arrêt de la Cour de cassation, déniant aux commerçants le droit de demander une réduction de leurs loyers pour la période Covid”, ajoute HPB.
“Même si le tribunal approuve un plan de continuité, on sait très bien qu’il y aura une réorganisation des effectifs, donc un plan social, donc un préjudice social”, a réagi Thierry Siwik, représentant de la CGT Camaïeu. “Pour minimiser ce préjudice social, nous allons construire une action avec la CGT HPB”, a-t-il ajouté.
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Le monde avec l’AFP