Chaque usine a ses propres limites réglementaires de température de rejet d’eau à ne pas dépasser pour ne pas chauffer les cours d’eau environnants et protéger la faune et la flore. Les centrales électriques pompent en fait de l’eau pour refroidir les réacteurs avant de s’en débarrasser.
“Amélioration de la surveillance environnementale”
Ces dérogations sont justifiées par le fait qu’« en l’absence de modification temporaire des limites de rejets thermiques actuelles, l’exploitant devra arrêter l’exploitation de ces centrales nucléaires ou réduire leur production afin de limiter l’échauffement de l’estuaire de la Gironde. pour la centrale du Blayais, le Rhône pour les centrales de Saint-Alban-Saint-Maurice et du Bugey, la Garonne pour la centrale de Golfech et le canal Donzère-Mondragon pour la centrale nucléaire du Tricastin », même que « le maintien de un minimum de production d’électricité à partir des réacteurs des centrales nucléaires […] constitue, en termes de sécurité du réseau électrique, un besoin public ». Il est précisé que la mise en œuvre de ces mesures sera “liée à un programme renforcé de surveillance environnementale”.