Article écrit par Publié le 08/02/2022 11:33
Temps de lecture : 1 minute.
Elevés au rang de héros, les combattants du régiment Azov sont considérés comme le fer de lance de l’armée ukrainienne. La reddition fin mai d’une centaine de ses membres, derniers extrémistes à avoir quitté l’usine d’Azovstal, a contribué à l’écriture de sa légende. Alors que plusieurs dizaines de ses combattants sont détenus par les forces pro-russes, la Cour suprême de Russie examine, mardi 2 août, une demande de désignation du régiment Azov comme organisation terroriste. De la défense de l’usine Azovstal à Marioupol, le régiment, qui a subi de lourdes pertes, a reconstitué ses troupes et ses essaims. “Azov était concentré principalement à Marioupol et à Kyiv, la capitale. Mais il fallait, au vu de l’avancée de l’armée russe, s’étendre”, explique Adrien Nonjon, expert ukrainien à l’Inalco. “Comme nous sommes dans un soulèvement de masse au sein de la population ukrainienne, Azov en a profité justement pour augmenter ses forces.” Les recrues ont été formées pour défendre le territoire ukrainien. D’autres formations volontaires ont été créées, selon le chercheur. “Azov West et Azov East sont des forces spéciales qui sont rattachées à une zone. Il y en a dans le centre, notamment dans la région de Zaporijia. Et puis, sinon, le gros des forces est maintenant dirigé vers Karkiv pour défendre la ville.” Accusés par la Russie d’appartenir à la mouvance néonazie, certains bataillons récemment rattachés au régiment Azov arborent l’emblème de l’Ukraine : trois épées disposées en forme de trident. Mais dans certaines vidéos, des officiers de régiment continuent de porter un insigne représentant le “Wolfsangel”, symbole du Troisième Reich. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien