• À lire aussi : Le Parti libéral que je dirige veut se réunir avec le Québec “On ne peut pas nier la réalité. Au cours des dernières années, le PLQ n’a pas réussi à bien se connecter avec la population. “Nous le notons avec humilité”, a écrit Anglade dans un communiqué publié sur notre page Opinions. Dans une entrevue à notre Bureau du Parlement, la chef des libéraux explique qu’elle sera moins présente dans la salle bleue jusqu’à la fin de la session parlementaire afin de rencontrer les électeurs. Mme Anglade est déjà absente tous les jeudis pour des tournées régionales, laissant ses collègues chasser le gouvernement pendant la période des questions. “Cela dépendra des semaines. […] Mais je ne ménagerai aucun effort pour quitter l’Assemblée nationale. “Nous avons notre rôle en tant qu’opposition officielle, mais l’opposition officielle n’est pas celle qui détermine le prochain gouvernement.” «Nous devons être en mesure de présenter la vision du Parti libéral du Québec», a-t-il ajouté. Temps difficiles pour PLQ Mme Anglade estime que certains de ses échecs sont liés à la difficulté de faire passer son message à travers les médias. Le contact avec les électeurs, dit-il, est meilleur sur le terrain. “Je dois en faire beaucoup plus et je dois le faire dans un autre environnement pour que ça puisse pénétrer”, dit-il. La chef des libéraux est consciente des difficultés de son parti. Lundi, sa formation est arrivée cinquième aux élections partielles de Marie-Victorin, avec seulement 7 % des suffrages. Un récent sondage donnait 11 % d’appui au PLQ chez les francophones, et les chroniqueurs mentionnent ouvertement le départ de Mme Anglade. « J’écoute les commentaires », a-t-elle dit, ajoutant que la pandémie l’avait empêchée de faire connaître ses propositions depuis son arrivée à la tête du PLQ en mai 2020. Parmi les lignes d’attaque contre le Premier ministre François Lego, Mme Angland est présentée comme une rassembleuse, par opposition à un gouvernement qui alimente la “division”. Sans nommer son adversaire, la chef des libéraux soulève l’opposition entre francophones et anglophones, immigrants, hauts et bas revenus, etc. “Il y a une formation politique qui est capable d’avoir ce grand parapluie où chacun a sa place”, a-t-il dit. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.