Lire aussi : En Côte d’Ivoire, le président Ouattara et les prédécesseurs Gbagbo et Bédié “réunis”  

Le chef de l’Etat a également annoncé avoir demandé “que ses comptes soient débloqués et que ses rentes viagères soient payées à terme échu”. Il a également annoncé avoir signé un décret accordant la “libération conditionnelle” à deux anciens membres de l’appareil militaire et sécuritaire du régime de Laurent Gbagbo, condamnés pour leur rôle dans la crise de 2010-2011. Il s’agit du contre-amiral Vagba Faussignaux, ancien chef de la marine, et du commandant Jean-Noël Abéhi, ancien chef de l’escadron blindé de la gendarmerie du camp Agban à Abidjan.

Retour à la politique

Laurent Gbagbo, 77 ans, finalement acquitté en mars 2021 de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye où il avait été transféré fin 2011, est rentré dans son pays en juin 2021. Jamais inquiété depuis son retour, il est néanmoins resté sous le coup en Côte d’Ivoire d’une peine de vingt ans de prison pour avoir « braqué » la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lors de la crise de 2010-2011. Lire aussi : En Côte d’Ivoire, un an après son retour, Laurent Gbagbo reste un adversaire discret
La crise est née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara aux élections présidentielles fin 2010, qui avait conduit à des violences qui avaient fait environ 3 000 morts jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo à Abidjan en avril 2011. En octobre 2021, Laurent Gbagbo fonde le Parti populaire africain-Côte d’Ivoire (PPA-CI), nouvelle formation politique panafricaniste de gauche, affirmant vouloir continuer la politique jusqu’à sa mort. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés En Côte d’Ivoire, l’économie numérique manque cruellement d’ingénieurs
Le monde avec l’AFP