C’était un raseteur pratiquant, ces hommes vêtus de blanc et munis d’un crochet qui devait enlever les traits – rosace, pompons, lacets – qui étaient attachés entre les cornes du taureau lors des courses camarguaises. Pour éviter les “cornes”, les rasoirs s’échappent en sautant par-dessus les palais de bois rouge qui bordent l’arène et en se collant aux gradins.
Forme ancestrale de tauromachie
L’accident, dont les circonstances n’ont pas été éclaircies, s’est produit lors d’un match de championnat, un match avec de jeunes taureaux destiné aux raseteurs débutants. Suite au drame, la FFCC a décidé, en urgence, d’annuler tous les matches de championnat “dans un premier temps jusqu’à mercredi”, tout en gardant les matches officiels au calendrier. En septembre 2020, un athlète de 23 ans décède après avoir été percuté par un taureau lors d’une course camarguaise à l’aréna de Vallabrègues dans le Gard. La race camarguaise est une forme ancestrale de tauromachie, sans mise à mort de l’animal, contrairement aux corridas importées d’Espagne. Elle se pratique dans quatre appartements du sud de la France, du Gard, du Vaucluse, de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône.