Des dizaines de couches pour adultes souillées, des restes de nourriture en décomposition sur le sol, des excréments de chat sur les murs… Carole Forcier n’en croyait pas ses yeux lorsqu’elle a regagné son appartement le 4 août dernier. .
Photo de Facebook
L’état de la salle de bain est déchirant.
« Dès que j’ai ouvert la porte, un frisson a parcouru tout mon corps. Ça sentait les cadavres et il y avait des insectes partout… À chaque pas que je faisais, mon cœur s’emballait », raconte le propriétaire de l’hébergement de Saint-Bonaventure, dans le Centre-du-Québec.
Photo de Facebook
Carol Forcier. Propriétaire
Depuis trois jours, Mme Forcier et son mari tentent désespérément de nettoyer le gâchis, qui ressemble désormais à un vrai “cochon”, mais elle n’en voit pas le bout.
“On a passé une journée entière à brûler des ordures, mais ce n’est pas fini”, soupire celui qui revient tout juste de vacances dans le Sud, entre deux sanglots.
des tensions
Carole Forcier n’a jamais soupçonné qu’il pourrait y avoir un problème avec ses locataires vivant dans une maison à paliers multiples dont elle était propriétaire.
Les voisins ne se plaignaient jamais et le loyer était toujours payé.
Mais les choses ont commencé à mal tourner au début de l’année, lorsque la propriétaire leur a dit que le bail serait au mois. Elle essayait alors de vendre sa propre maison et avait l’intention de vivre dans sa location lorsque cela s’est produit.
Photo de Facebook
L’état de la salle de bain est déchirant.
“Chaque fois que j’annonçais que je venais faire un tour, ils trouvaient une raison pour m’empêcher de venir. j’étais [crédule]Je ne pensais pas qu’il existait de son monde », lâche-t-il, citant de plus en plus régulièrement des tensions dans leurs échanges.
Le couple de locataires a soudainement cessé de payer en juillet, l’accusant de fraude présumée, avant de finalement déménager un mois plus tard.
Rien à faire
Mme Forcier a porté plainte à la police, mais en vain. Selon lui, les autorités lui diraient qu’il n’y a “rien à faire dans ces affaires” puisqu’il n’y a pas d’impact pénal en tant que tel.
Photo de Facebook
Nourriture pour chat sur le sol et traces d’excréments sur les murs.
Si elle avait l’intention de vivre dans son appartement une fois sa maison vendue, ce n’est plus dans ses plans. Elle a été traumatisée par les événements.
“Tout ce que je peux faire, c’est signaler la situation et dire aux propriétaires de faire attention, pour éviter que d’autres ne subissent le même sort”, conclut-il.
Les locataires concernés n’ont pas répondu à nos demandes d’entretien.