Toute la zone a été évacuée. Les secours sont sur place : 61 pompiers, 20 policiers et deux hélicoptères du SAMU sont mobilisés. Les autorités demandent aux habitants d’éviter le secteur mais l’incendie est désormais maîtrisé. L’usine Manuco, qui emploie 80 personnes sur le site de sa filiale Eurenco, fabrique de la nitrocellulose, qui entre dans la formulation de poudres pour l’armement militaire, le tir sportif ou la dynamite.” Nous avons été alertés à 13h53 d’une explosion dans un immeuble presque à l’arrêt technique”, a déclaré à franceinfo le sous-préfet de la Dordogne Jean-Charles Jobart. Un périmètre de sécurité “extra-large” a alors été mis en place, en cas de nouvelles explosions. “Cela aurait pu être beaucoup plus grave”, ajoute l’adjoint au maire, expliquant que le bâtiment touché par l’explosion contenait moins d’une tonne de nitrocellulose. Le risque de toxicité est également faible, selon la préfecture de la Dordogne car “une fois que la nitrocellulose a explosé, il ne se passe plus rien”. Le feu est désormais maîtrisé, a annoncé le sous-préfet qui se veut rassurant. “Il ne devrait plus y avoir de risques.” Le site a été classé Seveso “seuil haut” en raison du “risque incendie et toxique”, du “stockage” et de la “manipulation de produits explosifs et acides” selon un document de la préfecture de la Dordogne. Enquête ouverte sur les accidents du travail non intentionnels, indique le parquet de Bergerac. Entre autres choses, il doit déterminer les causes de l’incident. “S’il y a eu des pannes techniques ou des erreurs : il faudra les réparer”, conclut le sous-préfet.