Gabrielle Ouellet n’est pas une fille ordinaire. Derrière ses yeux de chat et ce regard perçant qui lui a permis de voyager à Paris, Londres, Tokyo et New York à l’âge de 16 ans se cache une jeune femme qui a beaucoup souffert. Atteinte du syndrome de l’œil-de-chat, une maladie génétique rare, la native de Saint-Nicolas devra apprendre très tôt à vivre avec une vision périphérique limitée et une forte myopie, une condition qui la rendra vulnérable. “Quand j’étais petite, je voyais mes yeux comme quelque chose de très négatif. Mon estime de moi en a été grandement affectée”, révèle-t-elle au Journal. L’ancien mannequin international avait deux rêves : avoir des yeux normaux et être le prochain gardien canadien. « Dans chaque ville [du monde]J’ai toujours eu mon gilet Carey Price comme talisman », s’amuse celui qui a bien performé dans les équipes masculines de hockey mineur. Université d’York Aujourd’hui âgée de 26 ans et riche d’expérience, elle attribue à ses problèmes de vision le mérite d’avoir façonné son caractère et la femme qu’elle est devenue. Son combat l’a également aidée dans un monde fou, celui de la mode. Mannequin à temps plein pendant environ trois ans, c’est en 2016 qu’elle décide de poursuivre ses études. Il complètera un baccalauréat à l’Université York de Toronto et une maîtrise en gestion à la Schulich School of Business. Aujourd’hui, il travaille pour le Collège Glendon de l’Université York. De plus, elle accepte encore quelques contrats en tant que mannequin. Défi Aller À l’automne, Gabrielle Ouellet participera au Défi GO. L’objectif est d’amasser 50 000 $ pour la Eye Disease Foundation et l’objectif est de courir trois marathons en trois semaines. L’ancien top model sortira à Montréal le 25 septembre, à Québec le 2 octobre et à Toronto le 16 octobre. “La recherche est à la base des développements technologiques et je voulais redonner”, explique la femme inspirante qui porte des lentilles dures, de nouvelles lentilles de contact avancées. « Cela me permet d’avoir une vision presque normale. » Après un article publié dans Le Journal en 2014, Gabriel Ouellet a reçu de nombreux messages de personnes ayant une déficience visuelle. C’est alors qu’elle a réalisé à quel point elle pouvait avoir un impact en s’impliquant auprès de la Eye Disease Foundation. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.