Au cours des cinq jours de célébration, quatre plaintes pour violences ont été déposées auprès de la police, dont une pour un coup de couteau dans l’abdomen. Pour autant, les jours de la victime ne sont pas en danger, rapporte ce mardi le sous-préfet de Bayonne, Philippe Le Moing-Sourzur à Parisiano. Au total, 210 actes criminels ont été enregistrés. Parmi eux, 17 vols de sacs à main et 137 vols de téléphones portables. En 2019, alors que la fréquentation était moindre, 288 incidents ont été signalés. Il y a eu aussi un viol, a indiqué France Bleu Pays Bask, ajoutant plus tard dans l’après-midi que deux hommes étaient accusés de “viol en réunion”. 1 400 personnes ont été prises en charge par des soignants mobilisés sur le terrain qui ont examiné 124 patients se plaignant de morsures. Sur ces 124 personnes, 11 ont porté plainte et 17 ont été échantillonnées.

Fête “plus respectée”

Ces chiffres sont toutefois en deçà des craintes initiales du département : “Le phénomène des morsures n’a pas été aussi important que certains le craignaient”, a commenté l’adjoint au maire de Bayonne. Les parties étaient “plus pacifiques, plus respectueuses, malgré l’augmentation de la fréquentation”, s’est félicité l’adjoint au maire. Au total, entre 1,1 et 1,2 million de personnes ont participé aux fêtes traditionnelles de Bayonne pour cette édition 2022, une participation en hausse de 15% par rapport à 2019, avant la pandémie de Covid-19. Les célébrations ont nécessité la mobilisation de 1 321 personnes, de la police aux pompiers, en passant par la sécurité civile, les personnels de sécurité privés et les soignants.