• À lire aussi : Polluants en série au Québec : Hydro-Québec parmi les décharges environnementales • À lire aussi : Québec doit s’opposer à l’entente Énergir-Hydro La gouverneure de New York, Kathy Hotsul, l’a annoncé sur son compte Twitter, faisant référence à “un accord historique” qui fait partie des initiatives pour zéro émission dans la région d’ici 2040. Le ministre de l’Énergie Jonatan Julien a publié l’annonce sur son compte Twitter. « Une étape importante de ce projet vient d’être franchie. “Je félicite les équipes d’Hydro-Québec et de QuébecNewYork”, écrit-il. “Nous pouvons tous être fiers aujourd’hui. Les New-Yorkais ont opté pour l’énergie hydroélectrique propre du Québec pour répondre à 20% des besoins en électricité de la plus grande métropole américaine, a déclaré la PDG Sophie Brochu. La Commission des services publics de New York a donné l’approbation finale. Transmission Developers, partenaire d’Hydro-Québec, filiale de l’entreprise américaine Blackstone, devrait commencer à travailler en 2022.
Il s’agit du plus important contrat de l’histoire de la société d’État. L’accord de 25 ans générera des revenus potentiels de près de 30 milliards de dollars pour Hydro au cours de cette période. Selon des sources gouvernementales consultées par le Journal à l’automne, le partenaire américain touchera environ 10 milliards de dollars de revenus, soit le tiers du contrat total. 545 kilomètres ensevelis Le travail est en titane. Il envisage la construction d’une ligne de 545 milles enterrée bout à bout qui passera sous le lac Champlain et aussi l’imposant fleuve Hudson à New York. Hydro pourra fournir environ un cinquième de la consommation de la ville américaine. Au Québec, le projet d’interconnexion nécessite la construction d’une ligne de transmission de près de 58 km reliant le poste Hertel à La Prairie à la jonction sur la rivière Richelieu. Le Kahnawake Mohawk Council sera propriétaire de la ligne de Québec avec la société. L’entente entraînera des avantages financiers pour la communauté sur une période de 40 ans. Hydro-Québec n’a pas encore dévoilé les sommes à verser à la communauté autochtone. Le processus d’approbation gouvernementale est en cours et doit être évalué par le Bureau d’audiences publiques environnement et l’Autorité de réglementation de l’énergie du Canada.