Olivier Chatillon, 37 ans, n’aura pas à purger une peine de 18 mois de prison prononcée par un juge le 20 mai 2021. Il a reconnu avoir frotté son pénis en érection sur son sous-vêtement et sur la langue d’un enfant de trois ans qu’il s’est assuré de rester à l’abri lors de deux attaques distinctes. Mais le contexte dans lequel il a fait ces aveux, lors d’un traitement à l’Institut Philippe-Pinel, les rend irrecevables en preuve, a jugé la Cour d’appel du Québec à la majorité de deux contre un. Alors qu’il suivait un traitement pour toxicomanie en 2017, il a signalé une possible déviance sexuelle à un médecin. Redirigé vers l’Institut Philippe-Pinel, l’homme a raconté les agressions de 2016 sur la victime de trois ans à un psychiatre et criminologue établi. Évitez le découragement “Pour lui, ses propos ont été adressés à des professionnels de santé et doivent rester confidentiels […] écrit le juge Martin Vauclair de la Cour d’appel du Québec. Le défendeur s’est fait dire par un psychologue que ce dernier n’avait d’autre choix que de faire un signalement à la DPJ, ce que le juge Auclair a jugé inutile puisque la sécurité de l’enfant n’était pas en jeu. Finalement, l’accusé a signé un document autorisant les enquêteurs à recueillir les aveux, ce qu’il n’aurait jamais fait s’il avait su que cela pouvait l’incriminer. “Le fait de ne pas reconnaître qu’un privilège protège une confession dans les circonstances de cette affaire me semble aller à l’encontre du bon sens et décourager les personnes aux prises avec des déviations sexuelles de demander l’aide dont elles ont besoin”, a écrit le juge. . Vauclair. Ce dernier a également reproché à l’Institut Philippe-Pinel de ne pas avoir de protocole “plus clair” pour mieux informer les gens comme M. Chatillon. L’Institut a refusé notre demande d’entrevue. Contrairement au bon sens Le juge Patrick Healy a souscrit au verdict du juge Vauclair. Le troisième juge, Robert M. Mainville, s’est toutefois opposé à la décision majoritaire. Selon lui, le consentement écrit de M. Chatillon à divulguer ses aveux à la police prouve qu’il avait renoncé à la confidentialité. Il ajoute que penser que cela ne peut pas conduire à des accusations est “contre le bon sens”. «Il y aura une analyse approfondie des motifs de cette décision afin de prendre position» sur l’opportunité d’interjeter appel, a indiqué Audrey Roy-Cloutier, porte-parole du directeur des poursuites criminelles et criminelles.


title: “Il A T Acquitt Apr S Avoir Abus Sexuellement D Un Enfant " ShowToc: true date: “2022-12-12” author: “Dennis Boers”


Olivier Chatillon, 37 ans, n’aura pas à purger une peine de 18 mois de prison prononcée par un juge le 20 mai 2021. Il a reconnu avoir frotté son pénis en érection sur son sous-vêtement et sur la langue d’un enfant de trois ans qu’il s’est assuré de rester à l’abri lors de deux attaques distinctes. Mais le contexte dans lequel il a fait ces aveux, lors d’un traitement à l’Institut Philippe-Pinel, les rend irrecevables en preuve, a jugé la Cour d’appel du Québec à la majorité de deux contre un. Alors qu’il suivait un traitement pour toxicomanie en 2017, il a signalé une possible déviance sexuelle à un médecin. Redirigé vers l’Institut Philippe-Pinel, l’homme a raconté les agressions de 2016 sur la victime de trois ans à un psychiatre et criminologue établi. “Pour lui, ses propos ont été adressés à des professionnels de santé et doivent rester confidentiels […] écrit le juge Martin Vauclair de la Cour d’appel du Québec. Le défendeur s’est fait dire par un psychologue que ce dernier n’avait d’autre choix que de faire un signalement à la DPJ, ce que le juge Auclair a jugé inutile puisque la sécurité de l’enfant n’était pas en jeu. Finalement, l’accusé a signé un document autorisant les enquêteurs à recueillir les aveux, ce qu’il n’aurait jamais fait s’il avait su que cela pouvait l’incriminer. “Le fait de ne pas reconnaître qu’un privilège protège une confession dans les circonstances de cette affaire me semble aller à l’encontre du bon sens et décourager les personnes aux prises avec des déviations sexuelles de demander l’aide dont elles ont besoin”, a écrit le juge. . Vauclair. Ce dernier a également reproché à l’Institut Philippe-Pinel de ne pas avoir de protocole “plus clair” pour mieux informer les gens comme M. Chatillon. L’Institut a refusé notre demande d’entrevue. Le juge Patrick Healy a souscrit au verdict du juge Vauclair. Le troisième juge, Robert M. Mainville, s’est toutefois opposé à la décision majoritaire. Selon lui, le consentement écrit de M. Chatillon à divulguer ses aveux à la police prouve qu’il avait renoncé à la confidentialité. Il ajoute que penser que cela ne peut pas conduire à des accusations est “contre le bon sens”. «Il y aura une analyse approfondie des motifs de cette décision afin de prendre position» sur l’opportunité d’interjeter appel, a indiqué Audrey Roy-Cloutier, porte-parole du directeur des poursuites criminelles et criminelles. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.