Article écrit par Publié le 14/04/2022 22:53
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“Je comprends leur malveillance”, a déclaré à franceinfo Michel Deneken, président de l’université de Strasbourg, jeudi 14 avril, au sujet d’étudiants fréquentant plusieurs universités en France pour protester contre l’affiche du second tour de l’élection présidentielle. “Quand deux partis contestataires rassemblent près de 50% des voix, qu’il n’y a pas de représentation proportionnelle et que ces partis ne sont pas à l’Assemblée nationale, cela pose un problème de désordre chez les jeunes je comprends.”

Présidentielle : regardez la campagne de l’entre-deux tours dans notre direct Cependant, Michel Deneken prévient : “Quand on dit ‘ni Macron ni Le Pen’, cela veut dire que l’abstention risque de profiter au candidat qu’ils détestent. Emmanuel Macron reste le seul candidat qui peut arrêter Marin Le Pen. Il faut faire attention à qui vend ta liberté”. Comme en 2017, le président de l’université de Strasbourg “a pris position pour Emmanuel Macron” avant le premier tour. Ce jeudi, il a pris la défense de son homologue de l’université de Nantes, Carine Bernault, qui a été critiquée pour avoir envoyé un mail aux étudiants et personnels appelant à un “blocage” de Marine Le Pen. Michel Deneken dit « souscrire pleinement à ce qu’elle a écrit ». “En revanche, passer par une démarche interne à l’université était un peu gênant, mais je pense qu’on a un outrage très sélectif aujourd’hui, regrette-t-il. On oublie la dangerosité des positions du Front National (s.s.). “Nous sommes confrontés à un énorme défi à nos valeurs démocratiques et humanitaires dans nos universités.” Partager: Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager un lien