Par conséquent, les particuliers, les entreprises et les collectivités sont invités à limiter leur consommation d’eau. Loïc Obled précise que des milliers de contrôles du respect des mesures de restriction d’eau ont été effectués depuis le mois de mai. “Nous avons déjà infligé des amendes depuis le début de l’été. Environ 4 000 contrôles et environ 400 démarches ont été réalisées”, en cours. franceinfo : Combien de contrôles faites-vous actuellement avec vos équipes et ce nombre augmente-t-il avec la sécheresse de ces dernières semaines ? Loïc Obled : Il y a effectivement beaucoup de contrôles en ce moment et nous en faisons de plus en plus. Nous avons effectué environ 500 contrôles en mai, 2 000 contrôles la semaine dernière et passé la semaine qui vient de s’écouler sur une importante opération nationale d’entraînement et de contrôle. Nous avons doublé ce nombre puisque nous comptons désormais 4 000 chèques sur l’ensemble du territoire national. C’est l’ensemble du territoire national concerné par les décrets sécheresse, soit la quasi-totalité du territoire national. C’est une première. Les contrôles ne vont évidemment pas s’arrêter puisque la météo maintient une tension sur la ressource en eau qu’il faut entretenir. Comment vérifiez-vous? Nos collègues, qui sont une quinzaine par département, ne peuvent pas tout contrôler. La première chose est que chaque département est différent. Il existe donc une stratégie de contrôle différente. Nous essayons de prioriser en fonction des enjeux. Il peut s’agir d’eau à usage domestique, à usage collectif, à usage industriel ou pour l’irrigation agricole. En règle générale, ce sont des choses qui semblent assez faciles. Nos confrères privilégient la pédagogie en cette période, et encore plus en cette période de forte sécheresse. Nous essayons d’annoncer les contrôles, d’être visibles sur le terrain. Quand on voit qu’il y a une infraction, en accord avec le parquet, on peut soit faire de la formation, soit, quand les gens sont un peu plus téméraires, on peut aller au verbal. Avez-vous déjà reçu une amende cet été ? À quelle hauteur est-ce? Oui, nous avons déjà émis des amendes depuis le début de l’été. Il y a eu environ 4.000 contrôles et environ 400 procédures allant d’un rappel à une loi à une amende de cinquième catégorie, qui monte jusqu’à 1.500 euros la première fois et 3.000 euros en cas de récidive. Et pour une personne morale, donc une société, une exploitation agricole par exemple, cela peut atteindre plus de 7 000 euros.