Leur invention protège contre les insectes qui piquent mais apporte également de la fraîcheur dans les pièces où il est installé. Plusieurs collectivités, comme les villes de Paris, Montpellier et Agde, sont déjà clientes. Et, partout en France, des particuliers s’intéressent à cette solution qui s’installe sur les fenêtres, à la française et à l’italienne, de forme souple ou rigide, dans des formes sur mesure.
Comment ça marche ?
Ils ont commencé par observer que les moustiquaires qui sont déjà sur le marché peuvent se déformer avec le temps et sous l’influence du soleil, perdant leur efficacité. Certains assombrissent également les pièces des logements. “François connaît bien les polymères et a choisi d’utiliser le polycarbonate”, explique Nathalie Capitaine. Le piercing, réalisé au laser, a été étudié avec l’aide d’un laboratoire accrédité par l’OMS. [Organisation mondiale de la santé] pour étudier la forme du trou et valider la plus efficace. » L’ancien professeur a travaillé sur la forme des poinçons qui jouent avec un effet venturi, un principe naturel qui permet “d’accélérer” l’air qui entre, cette décompression s’accompagne mécaniquement d’une baisse de température. Résultat : au-dessus de 20°C de température extérieure, l’air entrant est refroidi en passant à travers le dispositif Mostiglass. “S’il fait 29°C dehors, il fera 25°C à l’intérieur”, a expliqué Nathalie Capitaine. Et cela peut atteindre jusqu’à une dizaine de degrés si les températures extérieures sont trop élevées, selon des tests en laboratoire. Pour maintenir la luminosité des enceintes, un traitement de couleur est appliqué autour de chaque perforation pour laisser pénétrer la lumière sans “flash”. Les modèles de rouleaux souples Mostiglass sont proposés à 35 euros le m2 et 80 euros le m2 pour les produits rigides.
Clients partout en France
“On répond vraiment à un besoin”, précise Nathalie Capitaine. Et souvent les gens réagissent en se demandant pourquoi nous n’y avons pas pensé avant. “Et ce mois d’avril qui signera bientôt le retour des moustiques, les gens recherchent de plus en plus la nouvelle entreprise, dont l’activité a ralenti comme beaucoup d’autres pendant la crise sanitaire. Ils ont récemment équipé un homme habitant la Sarthe. Jusqu’à présent, il ne pouvait pas profiter de sa terrasse sans être attaqué par des nuées de moustiques en raison de sa proximité avec un étang. La plupart de leurs clients résident en Méditerranée, en Camargue, mais aussi en Alsace, en région parisienne et en Gironde (Bassin d’Arcachon, Médoc). Installé à l’ENSCPB Bordeaux Crèche Cheminnov, le couple s’apprête à déménager à Dax, dans les Landes, l’année prochaine. “Il y a beaucoup d’inventeurs qui veulent vendre leur idée, mais notre ambition est de produire ici en France”, précise François Capitaine. Notre objectif est de pouvoir perfectionner l’invention, notamment dans le contact client, et de nous concentrer petit à petit sur la production, l’externalisation du contact client et l’installation. » Pour le moment, ils n’ont pas d’employés et ils réussissent parce qu’ils ont mis au point un processus très automatisé. Mais ils devront embaucher à l’avenir pour répondre à leur croissance envisagée à l’échelle internationale. Les villes de Bordeaux et de Mérignac ont récemment manifesté leur intérêt pour Mostiglass. Le dispositif pourrait notamment être testé dans des écoles maternelles qui accueillent un public fragile et sujet aux virus pour lesquelles la climatisation est déconseillée. “Mostiglass permet un rafraîchissement en douceur de l’air”, précise Nathalie Capitaine. , A la fois médicament contre les moustiques, dont les populations infectent de plus en plus nos régions, et contre la chaleur, alors que les canicules s’annoncent de plus en plus fréquentes, Mostiglass pourrait avoir de beaux jours devant lui.