L’incendie qui s’est déclaré dimanche dans la commune forestière de Mano (Landes), à la frontière avec la Gironde, a brûlé 150 hectares de pins mais “ne progresse plus”, a-t-on appris auprès de la préfecture des Landes. “Le feu n’est pas réparé mais il n’avance plus”, a indiqué dans la soirée la préfecture jointe par l’AFP. Dans la soirée, “environ 150 hectares de pins ont été détruits” par ce sinistre qui n’a touché “aucune habitation” du village, comme l’avait précédemment précisé la préfecture dans le point de situation de 22h30. Un important dispositif est déployé depuis dimanche en fin de journée pour maîtriser l’incendie dans ce secteur de la forêt des Landes de Gascogne avec la présence de 240 sapeurs-pompiers des Landes et des renforts extérieurs de Gironde et d’Ile-de-France, avec la soutenir un avion Dash et un hélicoptère. “De nombreux largages” ont été effectués par voie aérienne, selon la préfecture. “Par précaution, une quinzaine de maisons ont été évacuées, soit une quarantaine de personnes, qui sont majoritairement accueillies par des proches ou des amis. La mairie de Sabres propose également une solution de logement en cas de besoin”, a ajouté la préfecture dans son communiqué. “les évacuations se sont déroulées calmement.”

“Eviter le quartier”

Une vingtaine de gendarmes ont également été embauchés pour la sécurité des lieux. Plusieurs routes ont été fermées : la RD 651 dans les deux sens vers Belhade et Hostens ainsi que la RD 316 en direction de Mano-Saint-Symphorien et la RD 348 en direction de Mano-Biganos. La préfecture a demandé “d’éviter l’industrie” et “de ne pas diffuser de fausses informations”. La préfète des Landes Françoise Tahéri a activé un centre opérationnel préfectoral (COD) au préfet “afin de coordonner l’action des services”. L’incendie s’est déclaré dimanche en fin d’après-midi dans la commune de Manos, un village de 130 habitants à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Lantira, une zone dévastée par l’un des deux incendies girondins “hors spécifications” qui ont également touché La Teste-de-Buch dans le Bassin d’Arcachon, dévorant au total 20 800 hectares de forêt en 12 jours de juillet.