“Son propriétaire m’a informé qu’il n’allait plus au port de Tripoli”, a déclaré samedi soir au journal Ahmad Tamer, directeur du port de la grande ville du nord du Liban. Le navire est maintenant ancré au large des côtes turques, à l’entrée de la baie d’Alexandrette. Selon une source officielle proche du dossier, le navire ne fera probablement pas escale au Liban s’il réussit à vendre sa cargaison à un commerçant d’un autre pays. Selon diverses sources, une livraison en Syrie serait prévue, en avance de la part de RTL. Selon l’ambassade d’Ukraine au Liban, “l’acheteur final au Liban a refusé d’accepter l’envoi en raison du retard dans les conditions de livraison (Cinq mois) “. “Donc l’expéditeur cherche un autre destinataire. Il se peut que ce soit au Liban ou dans un autre pays”, a tweeté l’ambassade d’Ukraine.

Trois nouveaux convois

Si la nouvelle destination reste floue, l’ambassade d’Ukraine à Beyrouth a tout de même été prise au dépourvu, selon les Échos. La délégation avait invité la presse à assister à l’arrivée du navire, initialement prévue dimanche. Elle s’est réjouie que ce blé ukrainien “contribue à atténuer la crise alimentaire que traverse actuellement le Liban”. Cette expédition a été la première approuvée dans le cadre de l’accord conclu le 22 juillet à Istanbul entre la Russie et l’Ukraine négocié par la Turquie et sous les auspices des Nations Unies. Cet accord vise à permettre l’exportation de céréales ukrainiennes bloquées par la guerre et de produits agricoles russes malgré les sanctions occidentales pour atténuer la crise alimentaire mondiale et la hausse des prix dans certains des pays les plus pauvres. Vendredi, trois nouvelles cargaisons de maïs ont quitté l’Ukraine dans un convoi, a annoncé le ministère turc de la Défense. Les trois bâtiments desserviront l’Irlande, l’Angleterre et la Turquie, selon la même source.