Lire aussi « Diriger le pays comme une mère » : en Eure-et-Loir, Marine Le Pen veut rassurer Lors de ces incidents, au coeur du vieux Rennes, sur une place aux nombreuses terrasses de café, “des barrages ont été lancés sur les forces de l’ordre sans faire de blessés”, selon la préfecture. Les quelque 300 manifestants, selon la même source, “ont été dispersés par la police qui a dû recourir à des forces intermédiaires (gaz lacrymogène)”. Un appel au rassemblement, qui n’avait pas été annoncé officiellement, a été maintenu malgré une interdiction annoncée par la préfecture vendredi. Ce rassemblement “n’a pas fait l’objet d’un communiqué en préfecture”, a rappelé vendredi la préfecture dans un communiqué. « Aussi au vu des dangers avérés pour l’ordre public et des violences et dégradations inacceptables perpétrées par l’extrême gauche de Rehn » dimanche dernier, à la suite de l’annonce des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, « le rassemblement de protestation non déclaré dans « l’extrême gauche de Rehn -la préfecture de gauche (…) est interdite”, indique le communiqué. Dans le même temps, un cortège, emmené notamment par un “Collectif de soutien aux exilés”, a rassemblé environ 800 personnes, selon la préfecture. Initialement interdite, cette manifestation, qui s’est déroulée sans incident, a finalement été autorisée après une modification de son parcours, qui a été cette fois approuvée par la préfecture.