Alors que Cédric Jubular, le suspect du meurtre de l’épouse de Delphine Jubular, à Cagnac-les-Mines en décembre 2020 doit être entendu par les enquêteurs le 12 mai 2022, la justice tente de percer un véritable mystère dans son cœur. . Les juges Audrey Assemat et Coralyne Chartier viennent de commander un nouveau savoir-faire sur le téléphone de Delphine Jubular, un appareil Huawei P30 Pro qui s’est étrangement activé plusieurs fois dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Cet appareil est introuvable depuis le 33 -une infirmière de moins d’un an a disparu. Il aurait été confiné une dernière fois dans un rayon de 2 km autour de la maison familiale. Ces nouveaux experts sur un téléphone identique arrivent alors que Huawei, interrogé en 2021 par les gendarmes sur les raisons de telles activations, apporte un élément important. L’entreprise chinoise répond que ces scandales “nécessitent nécessairement une action humaine et le déverrouillage de l’appareil”. Entre 0h07 et à 6h52 dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, le téléphone de Delphine Jublar s’est déclenché six fois : activation WhatsApp (0h09), caméra WhatsApp activée (13h33 .μ.). ), activation multiple du dispositif (0h07, 1h03, 6h52). Ces données pourraient être utilisées par Google sur la hotline des infirmières.
La justice veut savoir si ces horodatages sont vraiment fiables
Or, selon l’enquête des gendarmes de la police judiciaire de Toulouse, Delphine Jubular aurait été agressée vers 23h dans la nuit du 15 décembre. Les cris « stridents » entendus par un habitant du quartier et une querelle de couple, vue et entendue par Louis, 6 ans, l’aîné des Jubillar, constituent l’essentiel du complot criminel sur fond de jalousie amoureuse et de séparation. Mais à 6 h 52, lorsque le téléphone de Delphine a été activé pour la dernière fois, Cédric Jubillar, le principal suspect du meurtre de sa femme, était avec des gendarmes qui ont fait les premières constatations à son domicile. Il lui est donc impossible de manipuler le téléphone de sa femme. Selon Huawei, si une manipulation humaine est nécessaire pour activer le téléphone mobile de Delphine Jubular, qui utilise cet appareil en ces moments importants ? Une question au cœur de la recherche. En commandant une expertise complémentaire sur un téléphone du même modèle, les enquêteurs souhaitent vérifier la fiabilité de toutes ces données d’horodatage et leur existence réelle avant de pouvoir tirer des conclusions. Au printemps 2021, des experts se sont déjà penchés sur ces mystérieux stimuli, à la demande des enquêteurs. Mais les experts chargés de peigner le même type d’appareil que celui de Delphine Jubillar pour étudier son comportement ont estimé qu’ils n’avaient pas assez de temps pour mener à bien leur mission. Les résultats de ces analyses étaient souhaitables peu avant l’arrestation de Cédric Jubular le 16 juin 2021.
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Disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubular devait reconstruire sa vie et souhaitait divorcer. Une situation qui a été mal vécue par son mari, qui, selon le parquet, aurait menti lors de ses premières déclarations, confirmant que son téléphone, dans la nuit du 15 décembre, était en fonctionnement d’un avion. Les experts ont notamment découvert que son appareil avait été éteint entre 22h08 et 22h08. et 3 h 53.