L’ambiance place du Colonel-Fabien est retombé bien après les résultats du 10 avril, qui donnaient 2,28 % des voix à Fabien Roussel. Nous avons téléchargé la photo géante du candidat exposée dans le bâtiment conçu par Oscar Niemeyer. Et Fabien Roussel, s’il fait encore quelques blagues, est surtout focalisé sur les élections législatives qui impliquent la survie du Parti communiste français (PCF). Pendant ce temps Jean-Luc Mélenchon, parti quelques jours à la campagne et fort de son résultat, ne tranche pas. Par la voix de son directeur de campagne, Manuel Bompard, il a lancé une idée : discuter, oui, mais à condition que “la reconstruction se fasse autour du programme de Jean-Luc Mélenchon”, en respectant les résultats du premier tour en proportion. les élections présidentielles comme la clé de la répartition des circonscriptions.
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Dans une lettre envoyée jeudi après-midi au Parti communiste et à Europe Ecologie-Les Verts (EELV), signée par des piliers de LFI – Adrien Quatennens, Mathilde Panot, Aurélie oublie et Manuel Bompard -, les choses se précisent. Rappel du plaignant, d’abord : “Nous nous souvenons que vous nous avez exclus de toute liste commune, y compris du Rassemblement national en zone PACA. “Par conséquent, un règlement de dernière minute pour de simples préoccupations des organisations de secours serait incompris et décourageant.” Ils exigent également une forme d’excuses publiques : “Pour cela, vous devez vous engager à arrêter les attentats. Nous pensons que vous devriez vous expliquer devant les électeurs, qui ont cru ce que vous avez dit. »
“Parlons de tout, soyons fous”
La lettre évoque ensuite la possibilité de construire une majorité à l’Assemblée nationale, « sans volonté hégémonique ni exigence de consolidation » et sur la base d’un « programme commun commun » créé par « L’Avenir en commun », l’ouvrage de Jean- Luc Mélenchon. . “Chacun garde son programme ailleurs. Mais dans l’action législative, il servira de référence pour les votes qui auront lieu, disent-ils. Évidemment, chacun restera libre dans son expression, son organisation et ses choix. Mais chacun s’engagera à former un corps à l’Assemblée nationale pour soutenir le gouvernement de notre majorité ou s’opposer sans failles ni compromissions à la force qui existerait. » Il ne vous reste plus qu’à lire 34,91% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.