Article écrit par
Publié le 06/08/2022 17:54 Mis à jour le 06/08/2022 18:06
Temps de lecture : 1 minute.
Jean-Luc Mélenchon ne changera pas d’avis : “Il n’y a qu’une seule Chine.” Le chef de file de La France Insoumise (LFI) critiqué pour avoir qualifié la visite de Nancy Pelosi dans l’île de “provocation”, insiste et signe samedi 6 août. Dans un nouveau billet publié samedi sur son blog, il se dit “horrifié” (surpris) par les “réactions très étranges” et les “cris d’indignation” que ses déclarations ont provoqués.
« Quel genre de peur domine la conversation ? » il se demande. “Où est le président actif des amitiés franco-chinoises M. Raffarin (ancien premier ministre français) ? Et les signataires de l’accord de coopération UMP (Les Républicains) avec le Parti communiste chinois ? Et Fabien Roussel (secrétaire national du PCF), après tant son récent voyage d’amitié en Chine ? Jean-Luc Mélenchon s’indigne.
L’ancien candidat à la présidentielle, défenseur d’un “désengagement de Paris”, pointe le danger de voir Pékin “entrer dans une convergence plus étroite avec la Russie”. Selon lui, “un bloc plus homogène se formerait entre les Etats-Unis et l’Europe ‘quoi qu’il en coûte’ en termes d’asservissement et de risque de guerre”.
Dans le cadre de l’alliance de gauche Nupes, le secrétaire national EELV Julien Bayou avait dénoncé vendredi “une vision assez dépassée” et “un vrai cynisme en matière de géopolitique”. Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a jugé pour sa part que si « la faisabilité de la visite de Nancy Pelosi à Taïwan [était] discutable, le désir des Taïwanais de vivre en démocratie ne l’est pas.
Je partage :
Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien