ANALYSE – Dans la hiérarchie du « commandement central » du mouvement jihadiste, ce sont ces ex-forces spéciales égyptiennes qui prennent les rênes. La récurrence, ces dernières années, de fausses rumeurs sur la mort du chef d’al-Qaïda Ayman al-Zawahiri, a vraisemblablement permis à la direction de la mouvance djihadiste de préparer son successeur. Divers noms sont lancés pour relever le défi après que Zawahiri ait dirigé une organisation largement décentralisée dont le pouvoir n’est plus aussi important qu’il y a vingt ans. L’Égyptien Saif al-Adel est théoriquement, dans la hiérarchie du « commandement central » d’Al-Qaïda, celui qui devrait prendre les rênes. “Mais d’autres peuvent revendiquer cette position”, note Bill Roggio, chercheur au groupe de réflexion américain Foundation for Defense of Democracies. Comme d’autres experts, il cite Abdel Rahman al-Maghrebi, un gendre marocain d’Ayman al-Zawahiri, Yazid Mebrak, le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, et Ahmed Diriye, le chef de la branche jihadiste. Afrique de l’Est. Lire aussiAl-Qaïda : Ayman al-Zawahiri, l’infatigable soutien-gorge d’Oussama Ben Laden Ancien des forces spéciales égyptiennes, Saif al-Adel est resté un refuge de longue durée en Iran, après le 11 septembre…

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