Marin Lepen avait déjà admis samedi que le voile est un “problème complexe”, qu’”il n’est pas brutal” et que sa mesure controversée d’interdiction du voile dans la rue sera discutée à l’Assemblée nationale.
Sujet du Parlement
Interrogé sur cette inclination, le porte-parole de Sébastien Chenu a déclaré dimanche à BFMTV que dans la lutte contre l’islam, l’interdiction du voile dans l’espace public « intervient après la fermeture des mosquées salafistes, l’interdiction du salafisme et son extinction » ». “Le financement. “Quand on fermera les mosquées salafistes, qu’on coupera tout financement, qu’on interdira le salafisme, croyez-moi on aura arraché 90% des voiles islamistes”, a-t-il insisté. Sébastien Chenu a par ailleurs indiqué que la candidate RN, si elle est élue présidente dimanche prochain, confierait au Parlement la tâche de définir les contours d’un voile : « Le Parlement se penchera sur cette question et apportera des réponses pratiques pour que la grand-mère de 70 ans qui la porte voile depuis des années s’en fout, car ce n’est pas le but. « La cible, ce sont les islamistes. Le vice-président du RN Jordan Bardella a pour sa part déclaré à France Inter – Franceinfo – Le Monde que le voile “sera interdit dans tous les bâtiments publics, administratifs, et évidemment les chefs d’entreprise seront autorisés à interdire les allégations politiques religieuses”.
Un “objectif de temps”
L’interdiction est un “objectif à long terme”, a-t-il ajouté, en distinguant “le voile pour les Françaises arrivées de l’immigration dans les années 1960 et 1970” et “le voile devenu aujourd’hui un instrument de pression des intégristes islamistes”. un défi à l’égalité entre les hommes et les femmes. » Enfin, le maire de Perpignan, Louis Aliot, a assuré au Grand Jury (LCI-RTL-Le Figaro) que “si on fait pression sur l’islam radical, il y aura moins de femmes dans la rue”. Il a ajouté que l’esprit de la loi serait de protéger “les personnes sous pression” de la famille, de la société ou de la communauté.