Lacazette au four et au moulin

Face à des joueurs de l’Inter déployés dans un 3-5-2, les Lyonnais ont eu du mal à se positionner par rapport aux pistons, ce qui a permis à Lukaku de percer rapidement (2e), battu par Anthony Lopes. Le gardien lyonnais a souvent vu le ballon perdre son but (25e, 28e) dans le temps fort milanais mais pour une fois l’OL a plié mais sans casser. Tournant le dos, les coéquipiers de Malo Gusto ont également fait la différence dans ce qui ressemblait à une période basse sur la demi-heure. Après avoir mis André Onana au travail après 15 minutes de jeu avec une frappe puissante de Tetê ou une action collective entre Lacazette et Toko Ekambi (18e), l’OL a trouvé l’erreur grâce à son capitaine. Véritable métronome et facilitateur de la lutte lyonnaise, Alexandre Lacazette a confirmé son renouveau à Rotterdam. Se trouvant bien mieux avec Lucas Paquette, le “Général Lacazette” a bondi sur le centre du Brésilien pour rentrer de la tête (1-0, 30e). Cette rencontre a au moins eu le mérite de vous mettre l’eau à la bouche (57e) sur ce duo qui pourrait faire des ravages si l’ancien joueur de l’AC Milan est encore dans les parages le 2 septembre… Dans cette rencontre électrique (5 jaunes), les nerfs ont été mis à rude épreuve avec un Toko Ekabi qui ne s’est fait aucun ami qu’en Italie. Le capitaine Lacazette s’est chargé de calmer le jeu, ce qui a permis à l’OL de continuer à être dangereux. Bien plus stable en défense, le club lyonnais heurtait le poteau (43e) et mettait en danger Onana (45e+1) avec une liaison Tetê – Gusto de plus en plus intéressante côté droit.

Une moquerie au goût amer

Avec cette dernière course à Cesena, Peter Bosz voulait être sûr du plan de course souhaité et a travaillé pendant plus d’un mois. Que ce soit en pressing haut ou en animation offensive, le coach néerlandais peut avoir le sourire. Le contre rapide de Paquetà et la conclusion de Rayan Cherki tout de suite après le vestiaire (2-0, 48e) montrent que l’OL peut avoir plusieurs palettes. La coupe de score de Lukaku avec une poussée controversée sur Tagliafico a ajouté un peu plus d’énergie à cette rencontre. López a tenté de retarder l’échéance (52e, 59e) mais un peu plus déséquilibré avec un physique en baisse, l’OL a cassé sous une course de grande classe de Lautaro Martinez pour servir Nicolo Barella. Plus subtil seulement était le plongeon du milieu de terrain italien (2-2, 65e). L’OL peut regretter de voir fondre son avantage de deux buts, notamment en frappant dans les montants comme la tête de Dembele (78e). Mais comme c’est le cas depuis des années, à chaque match prestigieux, les septuples champions de France pouvaient répondre.