Amnesty International « rejette la responsabilité de l’agresseur sur la victime », a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, s’est dit “indigné” par les accusations “injustes” de l’ONG. Dans un rapport publié jeudi après une enquête de quatre mois, l’ONG a accusé l’armée ukrainienne d’installer des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux et de lancer des attaques depuis des zones résidentielles, une tactique qui, selon elle, viole le droit international humanitaire. “L’attaque contre notre État est injustifiée, envahissante et terroriste. Si quelqu’un rédige un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont en quelque sorte placés sur un pied d’égalité, si certaines données sur la victime sont analysées et que les actions de l’agresseur sont ignorées, cela ne peut être toléré », a ajouté M. Zelensky dans son quotidien. déclaration vidéo. M. Kuleba a pour sa part accusé Amnesty International de “créer un faux équilibre entre l’oppresseur et la victime, entre le pays qui détruit des centaines et des milliers de civils, de villes, de territoires et le pays qui se défend désespérément”. “Arrêtez de créer cette fausse réalité où tout le monde est un peu coupable de quelque chose et commencez à rapporter systématiquement la vérité sur ce que la Russie représente vraiment aujourd’hui”, a-t-il ajouté. Amnesty International, cependant, dans son rapport, a insisté sur le fait que les tactiques ukrainiennes “ne justifient en aucun cas les attaques russes aveugles” contre les populations civiles.