Lien L214 accuse la société Sofa, spécialisée dans le commerce d’animaux, de “vendre et livrer des moutons vivants à des particuliers” à Deûlémont (Nord), pour célébrer la fête musulmane de l’Aïd-el-Kébir en juillet, alors que “des moutons achetés à des particuliers les personnes doivent être dirigées vers un abattoir agréé pour y être abattues le jour du Vaid. Lire aussi Article destiné à nos abonnés Que fêtent les musulmans lors de l’Aïd-el-Kébir ?
“Il n’est pas interdit de vendre des moutons, les 250 agriculteurs du Nord vendent des moutons pour mettre dans les jardins, les pâturages etc. », s’est défendu Christophe Ryckewaert, l’un des dirigeants de la société Sofa, auprès de l’Agence France-Presse (AFP).

Moutons vivants chargés dans des coffres de voiture

Les images, qui, selon le club, ont été prises la veille de l’Aïd-el-Kébir, dans les locaux de la société Sofa, et publiées sur YouTube, montrent des moutons vivants attachés, transportés sur des charrettes et chargés dans des coffres de voiture. L214, qui dénonce des “pratiques inacceptables”, confirme également qu’”aucune action n’a été entreprise pour faire cesser les manquements à la réglementation des brevets” malgré un “avis adressé aux services vétérinaires du Nord” par l’association. Lire l’analyse : Cet article est pour nos abonnés En quelques années, le bien-être animal est devenu un enjeu politique
Dans un communiqué diffusé le 1er juillet, la préfecture du Nord a rappelé que le transport des moutons était réglementé par un arrêté préfectoral pendant la période de l’Aïd-el-Kebir, la fête du sacrifice en islam. Celle-ci doit être “fournie par un éleveur fournisseur qui transporte les animaux dans un véhicule spécialisé” vers “l’un des abattoirs agréés”. “Le transport d’ovins et de caprins par les particuliers est interdit pendant cette période”, a rappelé la préfecture. Ce dernier, interrogé par l’AFP, n’a pas immédiatement réagi. Le monde avec l’AFP