La condamnation de la basketteuse américaine Brittney Griner à 9 ans de prison en Russie pour trafic de drogue a suscité de nombreuses réactions aux USA, dans un contexte de relations très tendues avec la Russie.
Avec notre correspondant à Washington Guillaume Naudin La Maison Blanche a été la première à réagir par un communiqué. La décision n’est pas une surprise pour Joe Biden. La peine de prison n’est qu’un rappel de ce que tout le monde savait déjà : la Russie détient indûment Brittney Griner. Le président américain demande sa libération immédiate afin qu’elle puisse retrouver sa femme, ses proches, ses amis et ses coéquipiers. Même condamnation du ministre des Affaires étrangères Antony Blinken, qui exprime ses inquiétudes sur le système judiciaire russe et son usage du pouvoir. La commission sénatoriale des relations extérieures utilise le mot “otage” pour Brittney Griner, double olympienne, et le monde du sport se mobilise également. Les ligues professionnelles féminines et masculines expriment leur soutien et leur inquiétude. Des responsables américains rappellent qu’une proposition d’échange de prisonniers est sur la table : Brittney Griner et un autre Américain, Paul Whelan, lui-même accusé d’espionnage, contre le trafiquant d’armes Viktor Bout, condamné à 25 ans de prison aux États-Unis . La balle est donc désormais dans le camp russe. En d’autres termes, la décision dépend directement de Vladimir Poutine. ► À lire aussi : Détenue en Russie, la basketteuse américaine Brittney Griner lance un appel à Joe Biden