Certains d’entre eux se trouvaient dans la voiture au moment de l’accident, samedi à 5 heures du matin. La nouvelle est parvenue à la famille Brout vers 11 heures, par l’intermédiaire d’une des sœurs : « J’ai eu l’information d’un ami de Léo qui m’a appelé vers 11 heures. Il m’a parlé sans raison de l’accident et du décès. Je n’y croyais pas. »
“Nous avons tous été détruits”
Depuis, la famille fait face à une vague d’émotions : « Au début on se sent incompris et confus, racontent Solen et Joanna. Je ne pouvais même pas pleurer à cause du choc émotionnel. Il est difficile de réaliser que nous ne le reverrons jamais. La vie de Leo s’est terminée à 20 ans. Nous avons tous été détruits. Nous restons dans l’obscurité de ce qui va arriver. Nous ne savons pas comment vivre après cela. nous arrêtons. » Ainsi, Solène et Joanna tiennent à rendre hommage à leur frère : « Léo était bon vivant. Il aimait être avec ses amis et c’est pourquoi il rêvait de gagner sa vie en Dordogne. » Peu après avoir été diplômé de Bayonne avec un entraîneur de DUT, le jeune homme de 20 ans espérait revenir dans le Sarladais pour monter son propre barbecue mobile : “Il était ambitieux pour son âge. Nous l’avons trouvé courageux de vouloir travailler le week-end. Nous étions fiers de lui…” “On ne meurt pas à 20 ans” Un dernier hommage pourrait être rendu à la Gironde vendredi. On ne sait pas encore quand auront lieu les obsèques des autres jeunes, mais le petit village de Carsac-Aillac sera présent. Deux de ses enfants, Hugo Rodrigues et Lucas Virgo, ont perdu la vie. Peu d’habitants connaissaient personnellement les deux jeunes hommes. Mais tout le monde avait entendu parler du drame et était déçu lundi matin. “C’est horrible ! On ne meurt pas dans la vingtaine !”, a crié un homme en quittant le café du village. “Je suis en colère”, a chuchoté un autre.