Publié hier à 21h10 Mis à jour hier à 21h10 L’explosion de vendredi dans un centre de détention à Olenivka aurait fait 53 morts et 75 blessés, dont des membres du bataillon Azov, qui s’étaient rendus à Marioupol. ALEXANDRE YERMOCHENKO/REUTERS Des rapports d’ONG et des témoignages de prisonniers ukrainiens libérés ou échangés font état de nombreux cas de torture, de mutilations et d’exécutions sommaires par les troupes russes. Des vidéos insoutenables circulent sur les réseaux sociaux. Kyiv “Il s’agit d’un crime de guerre russe délibéré, un massacre délibéré de prisonniers de guerre ukrainiens”, a déclaré le président Volodymyr Zelensky. Vendredi 29 juillet, des explosions ont détruit une colonie pénitentiaire où étaient détenus des prisonniers ukrainiens à Olenivka, une zone du Donbass contrôlée par Moscou, à 15 kilomètres de la ligne de front. Selon les autorités d’occupation russes, les bombardements ont fait 53 morts et 75 blessés, dont des membres du bataillon Azov. Ces soldats s’étaient rendus en mai après un siège d’une semaine à Marioupol, où ils détenaient le bastion de l’aciérie d’Azovstal. Quand “ils ont quitté l’usine, l’ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se sont engagés à protéger nos soldats”, s’est indigné le chef de l’Etat ukrainien. Le CICR a demandé à inspecter le site, mais il est peu probable que le Kremlin réponde positivement à cette demande. La Russie fait régulièrement obstruction aux enquêtes sur…

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