Les événements, selon le procès-verbal de la séance de l’Assemblée nationale, se sont déroulés lors des questions au gouvernement. Mme Rousseau a parlé de la maladie – qui touche principalement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes – de “la honte” que le nom qu’on lui donne pourrait causer aux patients.
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Aurélien Pradié a ensuite commenté les propos en déclarant “C’est surtout une honte pour les singes”, selon une retranscription de la séance mise en ligne par le Palais-Bourbon. Mercredi, le député a soulevé une question de procédure au nom de “la discipline, l’immunité et l’éthique”. Lors du débat de clôture du projet de loi sur le pouvoir d’achat mercredi, il a également appelé à “des excuses publiques et à ce que l’affaire soit examinée en conférence des présidents pour sanctionner l’homophobie flagrante de ce propos”.
Rappel des règles : @sandrousseau appelle à sanction contre @AurelienPradie (LR) pour cause d’homo… https://t.co/Q97w4gUEMr
— LCP (@LCP)
Aurélien Pradié dément tout commentaire homophobe
Le député LR a réagi sur Twitter en disant qu’il allait “se battre[t] toujours contre l’homophobie et toute forme de discrimination. “Imaginer une seconde que je voulais dire quelque chose comme ça, c’est ennuyeux. A ceux qui ont pu y croire et en ont été blessés, je dis ma profonde tristesse”, a-t-il poursuivi, assurant que “le respect de tous était [sa] concurrence”.
Sandrine Rousseau s’est rendue lundi dans un centre de vaccination de la région parisienne. Il a cosigné, avec d’autres personnalités politiques, des représentants syndicaux et des citoyens, une tribune publiée le lendemain dans le HuffPost pour demander la création d’une commission d’enquête du Sénat sur l’action du gouvernement dans la lutte contre la variole.
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La vague actuelle, dont l’Europe est l’épicentre, touche majoritairement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, relativement jeunes et vivant majoritairement en ville, selon l’Organisation mondiale de la santé. En première ligne dans la lutte contre la maladie, la communauté LGBT+ joue le rôle de lanceur d’alerte et demande aux pouvoirs publics de se dépêcher.
Le monde avec l’AFP