« Nous demandons à la communauté internationale et à tous nos partenaires (…) de faire le nécessaire en vue d’un retrait des envahisseurs du secteur de la centrale et en vue de la création d’une zone démilitarisée », a-t-il déclaré dans une intervention à la télévision ukrainienne, relayée par l’énergéticien dans une boucle Télégram. « [Avec] la présence de casques bleus pour assurer le contrôle de cette zone”, a ajouté M. Cotine, estimant qu’”il devrait y avoir une mission de maintien de la paix qui inclura également des experts de l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique] et d’autres agences de sécurité.” Selon lui, la présence de l’armée russe sur le site “crée le plus grand danger pour l’avenir, un accident radiologique voire une catastrophe nucléaire”. Petro Kotin a également accusé l’AIEA de n’avoir eu “qu’une réaction très modérée” depuis que l’armée russe a occupé le site, représentant “environ 500 soldats [russes] et 50 véhicules lourds, chars et camions », a-t-il déclaré jusqu’à présent. Le ministère russe de la Défense a déclaré lundi que la dernière grève qui a touché la zone autour de la centrale électrique dans la nuit de samedi à dimanche a détruit une ligne à haute tension alimentant en électricité deux régions ukrainiennes. Samedi, un réacteur a été arrêté après avoir été la cible de raids. Selon Petro Kotin, deux ouvriers ukrainiens ont été blessés lors de ces grèves. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est alarmé lundi des attentats à la bombe, avertissant que “toute attaque contre des centrales nucléaires est suicidaire”. “Nous soutenons pleinement les efforts de l’AIEA pour créer les conditions permettant de stabiliser la situation au niveau de la centrale”, a-t-il également déclaré, demandant à nouveau aux inspecteurs de l’agence d’accéder à la centrale.