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Voulant inclure dans ce déménagement une célébration du fédéralisme canadien. Comment ne pas y voir un esprit de soumission fascinant ?
PLQ
Nous sommes prêts à critiquer le déni des droits du peuple québécois à la condition de dire que nous trouvons encore quelque chose à tirer du fédéralisme.
Je ne pense pas que dans l’histoire du Canada, on ait trouvé beaucoup de poupées heureuses parmi les députés du PLQ, sinon leurs grands frères du PLC.
Seuls les premiers prétendent se soucier de la nation québécoise, tandis que les seconds l’ont niée et veulent la dissoudre dans le multiculturalisme canadien. Le gouvernement Legault n’est pas tombé dans ce piège.
Mais parlons un peu de stratégie politique : le but de cette impasse politique est clair.
Ne sachant plus s’opposer au gouvernement caquiste, le PLQ a visité le musée de ses vieux arguments et croit en avoir trouvé un bon : celui de la grande peur du référendum !
Comme le gouvernement Legault ne se tatoue pas la feuille d’érable sur le front, on l’accuse de préparer secrètement un référendum.
Refusant de transformer son consentement pragmatique au Canada en un attachement enthousiaste à Trudeauland, il tracerait secrètement une stratégie à l’extérieur de la fédération.
Fédéralisme
Si au moins c’était vrai ! Mais non, ce n’est pas le cas.
Nous comprendrons deux choses.
Le premier : pour le PLQ d’aujourd’hui, qui n’embrasse pas le Canada à sa façon, c’est un séparatiste clandestin.
La seconde : ce parti rêve de revivre les grands conflits du passé contre le PQ, quand il suffisait de dire un référendum avec un peu de peur dans la voix pour mobiliser ses électeurs.
Cette scène parlementaire était misérable.