Le build-up du Grand Narbonne évoque une « frénésie de grandeur chez les dirigeants de l’establishment » et il y voit agir en « coupable idéal ». Il faut dire que Louis Privat n’est pas tendre avec la communauté. Selon lui, “les conditions n’étaient plus réunies pour travailler sereinement et continuer d’avancer”. Dans un entretien à “La Dépêche du Midi”, le patron se dit “confronté à un environnement hostile” et énumère sa liste de plaintes contre le loueur : manque de places de parking, infiltrations d’eau, ascenseurs handicapés en panne, préparation d’air défaillante. .. Pour Louis Privat, il ne s’agit ni plus ni moins que “d’injures publiques”.
Plusieurs villes d’Occitanie le courtisent
Au sein du règlement, nous avançons qu’une enveloppe de 12 millions d’euros a été récemment votée. Mais c’est une perte de temps, Louis Privat veut sortir. D’autant plus qu’il n’aura pas à chercher longtemps un nouveau pays d’accueil. Perpignan, Béziers, Carcassonne, Montpellier ou encore Castelnaudary lui font de l’œil. La manne est importante d’un point de vue touristique et économique. D’autant que l’entrepreneur compte bien quitter Narbonne avec un maximum de 180 salariés. Les salariés qu’il chouchoute, comme lorsqu’il leur a offert une augmentation de 30 % de leur pouvoir d’achat en début d’année grâce à une prime d’intéressement.