Le chef d’Al-Qaïda, successeur d’Oussama ben Laden, a été tué ce week-end lors d’une opération anti-terroriste en Afghanistan, selon plusieurs médias américains.
Les États-Unis ont tué le chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri, l’un des terroristes les plus recherchés au monde, ont rapporté lundi plusieurs médias américains, dont CNN, le Washington Post et le New York Times. L’Égyptien était considéré comme l’un des cerveaux des attentats du 11 septembre 2001 qui ont fait près de 3 000 morts aux États-Unis. Zawahiri avait pris la tête de l’organisation terroriste après la mort d’Oussama ben Laden en 2011. L’organisation terroriste avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors de la lors d’une mission secrète parrainée par Washington. “L’opération a été un succès et n’a fait aucune victime civile”, a déclaré un haut responsable américain aux journalistes. Le président Joe Biden devait prendre la parole à 23h30. GMT pour une “opération antiterroriste réussie”, selon la Maison Blanche, qui n’a pas donné de détails.
25 millions de dollars de frais
Selon les médias américains, Ayman al-Zawahiri, 71 ans, aurait été tué par une frappe de drone menée dans la capitale afghane, Kaboul, par la CIA. Selon un communiqué des talibans obtenu par le Washington Post, une frappe américaine a frappé une résidence dans un quartier aisé de Kaboul. Le Département d’État a offert jusqu’à 25 millions de dollars de récompenses pour toute information menant à la capture ou à la condamnation du chef d’Al-Qaïda. Héritier en 2011 d’une organisation qui avait perdu de son lustre, Ayman al-Zawahiri a dû survivre pour multiplier les “franchises” et engagements de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l’Afghanistan, la Syrie et l’Irak. Fin 2020, des sources ont une fois crédité des rumeurs selon lesquelles il serait décédé d’une maladie cardiaque, mais il est réapparu plus tard dans une vidéo. L’annonce de sa mort intervient près d’un an après le retrait chaotique des forces américaines d’Afghanistan, qui a permis aux talibans de reprendre le contrôle du pays deux décennies plus tard. Les Etats-Unis avaient également annoncé mi-juillet avoir tué le chef de l’Etat islamique (EI) en Syrie, Maher al-Agal, lors d’une frappe de drone, une opération qui avait “considérablement affaibli la capacité de l’Etat islamique à se préparer, à financer et à mener ses opérations dans la région », selon un porte-parole militaire américain. Plus d’informations à suivre