La manifestation étudiante contre l’affiche du second tour de l’élection présidentielle de 18 heures, jeudi 13 avril, place du Panthéon a dégénéré. Gaz lacrymogène rue Soufflot. (AGATHE MAHUET / FRANCE RADIO) L’administration de l’Université Sorbonne Nouvelle a annoncé jeudi aux étudiants et à ses personnels la fermeture de l’espace Censier, dans le 5e arrondissement de Paris, “jusqu’à la fin du second semestre, samedi 23 avril”, un jour avant le second tour. . . Des étudiants parisiens ont pris d’assaut l’université mercredi après-midi pour dénoncer la “répression systématique des jeunes” orchestrée par Emanuel Macron et le “plan raciste, xénophobe et antisocial” de Marin Lepen. 150 autres étudiants bloquant l’accès à Sciences Po Paris, 27 rue Saint-Guillaume, ont mis fin au blocage jeudi après-midi après une action “d’enlèvement” organisée par des militants d’extrême droite.
Suivez en direct les tours de mi-mandat de l’élection présidentielle. La manifestation s’est propagée à de nombreuses universités en France cette semaine. D’autres blocages sporadiques ont eu lieu le lendemain du premier tour, lundi, à l’université Paris 8 et à l’École normale supérieure Jourdan, dans le 14e arrondissement de Paris, qui ont été écartées. Une cinquantaine de jeunes ont également bloqué mercredi les entrées du campus de Sciences Po Paris à Nancy avec des palettes. Les collectifs à l’origine de ces blocages ont appelé sur les réseaux sociaux “tous les étudiants à se mobiliser dans leurs universités, dans les assemblées générales et les squats, mais aussi dans les lycées”. D’autres actions et rassemblements sont organisés. Une assemblée générale est prévue le vendredi 15 avril, à 13h, devant la cour de l’ENS Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette (Essonne). Une assemblée générale se tiendra également le 20 avril, à 13h00, devant la faculté de droit du campus central de Strasbourg dans le but “d’entendre la voix de la jeunesse face au duel Macron-Le Pen”. Une manifestation contre l’extrême droite se tient également samedi 16 avril, partout en France, appelant des mouvements de jeunesse, mais plus largement, des syndicats comme Solidaires, la CGT ou la FSU, et de nombreux mouvements coopératifs de défense des droits humains. A Paris, le cortège doit quitter la place de la Nation à 14 heures. Le cortège marseillais s’élancera à la même heure du Vieux-Port.