Une action collective complétée par Tetê, le retour du Général avec un penalty transformé, une belle ambiance, trois points en poche… pour des retrouvailles au goût de victoire ! 2-1 #OLACA pic.twitter.com/0xgRkdBCvE — Olympique Lyonnais (@OL) 5 août 2022 Dire que l’Olympique Lyonnais n’a pas changé en trois mois est un euphémisme. Cette fâcheuse tendance à montrer deux visages distincts dans un même match, excitant puis terriblement inintéressant, l’OL ne l’a pas effacée à l’intersaison. La précaution reste pour juger d’une sortie d’ouverture, mais les Rhodaniens n’ont pas rassuré grand monde. Même face à un promu, la catastrophe n’était pas loin. Peu de choses, cependant, prédisaient un tel bégaiement à la fin des vingt premières minutes de vol à haute altitude. Après deux premières alertes chaudes, Tetê, au terme d’une belle action collective, mettait en place Benjamin Leroy d’une frappe du gauche (12e). Une erreur stupide de Cédric Avinel offrait alors un penalty à l’OL, qu’Alexandre Lacazette (20e) transformait. L’ancien mitrailleur, passant sur le premier pion, réussit à regagner son jardin. Pourtant, Anthony Lopes a, malgré lui, écourté cette balade à Lyon. Le gardien a cassé un tacle dangereux sur Munaim El Idrisi, tirant un rouge sensé et permettant à Thomas Mangani de réduire le point sur penalty (31e). Il suffisait de redonner la fourrure de bête à l’Ours d’Ajaccien, sans encombre dans la contre-attaque. Hélas, au crépuscule d’une première période mouvementée, Romain Hammouma a donné un coup de coude à Lucas Paqueta et écopé d’un deuxième jaune (45e+4). Décevant, d’autant qu’un geste similaire de Thiago Mendes dans la surface un peu plus tôt avait laissé M. Bastien de marbre. Dans une deuxième mi-temps lamentable avec quelques éclairs d’Ajaccio, l’OL a joué une mi-temps inconfortable. Qualitativement supérieurs mais pas tout à fait libérés, les Lyonnais ont redoublé de maladresses. Quelques joueurs, comme le jeune Johann Lepenant, font leur apparition. Le succès sauve les apparences, mais le danger sporadique est transféré dans la cage des préoccupations promues. De son côté, l’ACA en est sortie la tête haute. La mission de maintien sera difficile, mais Olivier Pantaloni dispose d’une base solide pour effectuer quelques mouvements.