Article écrit par Publié le 07/08/2022 19:44 Mis à jour le 07/08/2022 21:07
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Il y a “peu d’espoir” que cette histoire se termine bien, reconnaît l’ONG Sea Shepherd. Cinq jours après sa découverte dans la Seine, loin des eaux froides auxquelles il est habitué, le béluga de quatre mètres est encore faible, dimanche 7 août. Cependant, l’option de l’euthanasie est actuellement exclue. “Il réagit aux stimuli, il n’est pas informe et mourant”, a déclaré Lamya Essemlali, responsable de l’ONG Sea Shepherd. Des vétérinaires l’ont approché samedi dans le but de donner au cétacé des “substances activatrices pour aiguiser son appétit”, a confirmé dimanche la sous-maire d’Évreux Isabelle Dorliat-Pouzet lors d’une conférence de presse. “Ces injections l’ont un peu fatigué au début”, avant de remarquer un regain d’énergie. Mais « il ne mange toujours pas », prévient le sous-préfet. Emprisonné depuis vendredi dans l’écluse de Notre-Dame-de-la-Garenne (Eure), à ​​70 kilomètres au nord-ouest de Paris, l’animal avait jusqu’alors refusé les harengs, truites et calmars qui lui avaient été donnés. La dénutrition de l’animal n’est pas récente, selon les scientifiques qui ont diffusé la sous-préférée Evreux. “Le manque d’appétit est certainement le symptôme d’autre chose, d’une origine qu’on ne connaît pas, d’une maladie. Il souffre de malnutrition et remonte à plusieurs semaines, voire plusieurs mois. En mer, il ne mangeait plus”, Sea Shepherd abondait. La solution la plus probable envisagée dimanche serait de l’extraire de l’eau puis de “l’amener dans un lieu de soins pour qu’il puisse ensuite être remis à la mer”, a précisé Isabelle Dorliat-Pouzet. Autre possibilité pour la Préfecture, “qu’il finisse tranquillement sa vie comme un grand malade qui n’a plus une longue espérance de vie”. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien