• A lire aussi : La “maison moisie” est de nouveau à vendre. • Lire aussi : Vers une 4ème forte hausse des taux directeurs de la Fed cette semaine • Lire aussi : L’impact de la démographie sur la crise du logement et la hausse des prix de l’immobilier Dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, le mois de juillet a vu 3 080 transactions résidentielles, en baisse de 18 % par rapport au même mois en 2021. « Dans la continuité de ce qui a été enregistré en juin, le changement de dynamique de marché se confirme clairement. L’ampleur de la hausse des tarifs, en seulement quatre mois, a accéléré le repli du marché, quoique beaucoup plus graduellement que dans d’autres grandes villes canadiennes », a noté Charles Brant, directeur de l’analyse de marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). ). “La conséquence immédiate est la baisse du pourcentage de ventes réalisées après un processus de suroffre et un début de baisse des prix, à l’exception des grilles, si on analyse leur évolution sur les deux derniers mois”, a-t-il ajouté. Alors que le secteur Rive-Nord de la métropole affichait une hausse de 3 % des ventes de maisons, celui de la Rive-Sud a cependant chuté de 12 %. Des décélérations beaucoup plus importantes ont également été enregistrées à Vaudreuil-Soulanges (-20 %), à l’île de Montréal et Laval (-29 %) et à Saint-Jean-sur-Richelieu (-20 %). Les maisons multifamiliales et les copropriétés ont été moins populaires auprès des acheteurs, avec des baisses respectives de 38% et 20% par rapport à juillet 2021. Les maisons unifamiliales, en revanche, ont connu une baisse moins importante (-12%). Et bien que le prix médian des maisons unifamiliales ait augmenté de 10 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 550 000 $, il était toujours en baisse de 30 000 $ par rapport au sommet d’avril 2022. Une première baisse de prix pour l’année a également été constatée dans le prix médian des copropriétés à 391 500 $. Le prix médian des plex est stable depuis plusieurs mois à 776 000 $. « Le marché de la région métropolitaine de Québec est l’un des rares marchés de la province et du pays à enregistrer une hausse des ventes par rapport à la même période l’an dernier. Cependant, cette activité s’explique en partie par l’absorption d’un stock croissant de maisons unifamiliales sur le marché pour cette période et par rapport à juin pour la première fois depuis 2017 dans les deux scénarios », a observé M. Brandt. “Si cette hausse devra être confirmée en août et septembre pour parler de tendance, elle est annonciatrice d’un ralentissement du marché et d’une croissance ou d’une stabilisation des prix beaucoup plus faible dans les mois à venir”, a-t-il précisé. Au total, 544 transactions résidentielles ont été enregistrées dans la RMR de Québec, une augmentation de 1 % par rapport à juillet 2021. Québec et le Territoire du Nord ont respectivement enregistré une augmentation de 4 % et 12 % de leurs ventes, comparativement à une baisse de 16 % observée pour la Côte-Sud. Les ventes de petites propriétés ont augmenté de 5 % par rapport au même mois l’an dernier, lorsque les maisons unifamiliales avaient augmenté de 7 %. Les copropriétés ont diminué de 11 %. Le prix médian des maisons individuelles est demeuré stable depuis le printemps (350 000 $), alors que le prix médian des maisons s’établissait à 235 000 $ (+11 %) et celui des petites propriétés à 383 000 $ (+16 %).