Me Bosselut se déclare également “déçu de la façon dont l’Olaf (Office européen de lutte antifraude) agit, sans caractère contradictoire” et que “des événements vieux de plus de dix ans” pour certains. Marin Le Pen “n’a été convoqué par aucune autorité judiciaire française”, a-t-il ajouté, ajoutant qu’il regrettait que ni lui ni son client n’aient reçu le rapport final. Selon lui, l’enquête d’Olaf est ouverte depuis 2016 et Mme Lepen a été interrogée par courrier en mars 2021. Le nouveau rapport d’Olaf, extrait par Mediapart, se penche sur les rémunérations que les groupes politiques peuvent utiliser dans leur mandat de députés européens, que Marin Le Pen et ses proches auraient utilisées à des fins politiques nationales, à des frais personnels ou pour des services au profit d’intérêts commerciaux. des entreprises proches du Rassemblement national et du groupe parlementaire d’extrême droite Europe des nations et des libertés (ENL).
Déjà à la recherche d’emplois virtuels
Olaf comprend Marin Le Pen, trois autres anciens eurodéputés – le père de Jean-Marie Le Pen, ex-compagne de Louis Ali, et Bruno Gollins, bureau national du RN – et l’ENL. Leur bureau les accuse d’avoir détourné environ 600 000 euros, dont il propose une restitution. Selon le rapport, la candidate de la Coalition nationale aurait personnellement détourné environ 137.000 euros d’argent public du Parlement de Strasbourg lorsqu’elle était députée européenne entre 2004 et 2017.