Après le dernier feu vert donné samedi par le Conseil constitutionnel, le parlement a décidé de mettre un terme définitif ce lundi au laissez-passer sanitaire et autres mesures d’urgence prises contre le Covid-19. Voici les points clés à retenir.
Devons-nous toujours fournir notre carte de santé? Non. Le texte abroge officiellement, à compter du 1er août, la partie du code de la santé publique traitant de l’urgence sanitaire et du dispositif de gestion des crises sanitaires, marquant un retour au droit commun. Ainsi, la carte de santé ne peut pas être restaurée.
Faut-il toujours montrer son pass pour rentrer en France ? Plus maintenant. Ainsi, à partir de lundi, il n’y aura plus de contrôles sanitaires pour rentrer en France depuis un autre pays. Toutefois, le gouvernement peut exiger, dans certains cas, et pour une durée allant jusqu’au 31 mars 2023, un test de dépistage au Covid-19 négatif avant d’embarquer dans un avion à destination de la France métropolitaine et de l’étranger. “Un test négatif pourrait être demandé à l’avenir, aux étrangers ou voyageurs étrangers, âgés de plus de 12 ans”, selon la loi sur la santé.
Le système de dépistage fonctionne-t-il toujours ? Oui. Les outils de contrôle et de suivi sont maintenus. Le dispositif Contact Covid, qui permet de suivre et d’accompagner les personnes positives et leurs cas contacts, a été prolongé jusqu’au 31 janvier 2023. Tout comme le système national d’information sur le dépistage (Sidep), qui collecte tous les résultats des tests, qui a été prolongé jusqu’au 30 juin 2023. Ce maintien permettra aux Français d’accéder facilement aux attestations pour voyager en Europe.
Doit-on encore porter nos masques dans les hôpitaux et Ehpad ? Vous devez vous référer aux instructions du magasin. Car le port du masque n’est plus obligatoire depuis le 14 mars dans les espaces fermés recevant du public, mais il était toujours obligatoire dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, ainsi que dans les lieux où travaillent les professionnels de santé. , à partir de 6 ans. Mais à partir de lundi, elle ne pourra plus être appliquée, y compris dans les hôpitaux et les personnes âgées. Toutefois, le gouvernement recommande fortement de le conserver.
Les soignants suspendus peuvent-ils être réintégrés ?
Oui, la loi sanitaire prévoit également la réintégration des soignants non vaccinés, suspendus depuis le début du Covid-19, en cas d’amélioration de leur état de santé. Cependant, seule la Haute Autorité de Santé (HAS) peut décider de leur sort.