• Lire aussi : Le suspect est accusé de meurtre au deuxième degré • Lire aussi : Les parents de Kim Label ont demandé de l’aide il y a deux jours • À lire aussi : Meurtre au Lac-Saint-Charles : le quartier toujours sous le choc “Pourquoi la police québécoise se permet-elle de faire encore et encore des descentes alors que la décision de justice est connue au lieu d’arrêter sans délai l’intéressé? Comment les parents du Québec peuvent-ils faire confiance à un système aussi lent et fou? demande Lucie Drouin, la mère de l’accusé. On vous rappelle que les parents de Kim Label avaient réussi à faire faire une décision de justice pour que leur fils soit hospitalisé pour une évaluation psychiatrique. Cependant, cela n’a pas été fait à temps. Pour moi, Marc Bellemare, l’avocat des parents de l’accusé, l’inaction de la police québécoise est une « erreur impardonnable ». “Normalement, ils devraient immédiatement, sans même en parler aux parents, dès qu’ils ont eu la crise entre les mains, assigner une patrouille pour laisser le petit y aller. C’est ce qu’ils devaient faire », insiste-t-il. “Il n’y a pas de procédure, il n’y a pas de procédure administrative interne qui ait le dessus dans une décision de justice”, ajoute Me Bellemare. Les parents de l’accusé n’écartent pas la possibilité de poursuivre la ville de Québec pour négligence. « Il y a aussi des chances qu’il y ait éventuellement des poursuites contre la ville de Québec. Il est actuellement à l’étude », précise l’avocat. L’accusé restera en détention jusqu’à sa prochaine comparution, prévue le 21 avril. Par ailleurs, le Bureau d’enquête indépendant (BEI) a lancé une enquête sur les circonstances de l’intervention policière en lien avec le meurtre de Jacques Côté, la victime dans cette affaire.