• À lire aussi : Premier meurtre de l’année au Québec : une attaque violente et misérable • À lire aussi : Meurtre au Lac-Saint-Charles : son risque “sévèrement sous-estimé” • À lire aussi : Meurtre au Québec : lacunes en santé mentale au Québec “Ils ne nous ont pas pris au sérieux. “Ce drame n’aurait jamais dû arriver, tout était en place pour l’éviter.” C’est en pleine psychose que le fils de Kim Lebel aurait tué son voisin Jacques Côté avec une barre de métal le 6 avril dernier. Pourtant, les proches de ce dernier ont tout fait pour s’en occuper rapidement avant que le drame ne se produise, disent-ils. Deux jours plus tôt, deux agents de la Police de la Ville de Québec (SPVQ) se sont rendus au domicile du prévenu après avoir appelé des parents inquiets de ce que leur fils pourrait faire. Selon les informations, la police est partie 20 minutes plus tard. «[On] il a insisté à plusieurs reprises pour aller le chercher et voir un psychiatre. “Ils auraient dû intervenir”, a déclaré Drouin, qui avait du mal à retenir les larmes de son mari Daniel. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP. Attente insupportable Moins de 48 heures plus tard, les parents de l’homme de 37 ans ont reçu une ordonnance du juge pour que leur fils subisse immédiatement un examen psychiatrique. Avec l’ordre, le couple attendrait plus de 3 heures au commissariat que les agents prennent en main la situation, en vain. «[On] il m’a dit de ne pas m’inquiéter, de rentrer chez moi, qu’ils [allaient] prendre soin de…”, poursuit la mère de l’accusé dans cette affaire. À leur retour, ils ont été témoins de la psychose meurtrière de leur fils, l’obligeant à se retenir. La police est finalement arrivée 25 minutes plus tard, après plusieurs appels au 911. “C’est trop tard pour nous. […] [Mais] “Si on peut aider quelqu’un pris dans cette situation, peut-être que ça peut aider qu’il n’y ait pas d’autres victimes, c’est ce qu’on veut”, a déclaré Daniel Lebel, dénonçant un “système lent et crache”. Possibilité de poursuites Moi, Marc Bellemare, l’avocat des parents de Kim Lebel, ai indiqué qu’une poursuite était en cours contre la ville de Québec et sa police. Et ce, peut-être même avant les conclusions du Bureau indépendant d’enquête (BEI) sur cette affaire. “Normalement, le policier devrait, dès qu’il a eu la crise entre les mains, assigner une patrouille et aller chercher le petit. “C’est une erreur impardonnable”, a conclu l’avocat. Les parents de Kim Lebel ont également profité de cette première sortie publique après le drame pour présenter leurs condoléances à la famille de la victime “qui a subi une mort déraisonnable”.