• Lisez aussi : Série sur les meurtres à Montréal : le suspect était libre même s’il pouvait être dangereux • À lire aussi : Folie homicide à Montréal : les conditions de sortie des patients psychiatriques doivent être revues • Lire aussi : Meurtres en série : la famille du suspect clame son innocence « Nous avons besoin d’une enquête pour nous assurer que cela ne se reproduise plus », déclare André A. Morin, ancien procureur général fédéral du Service des poursuites pénales du Canada pour la région de Québec et candidat libéral en Acadie. Le magazine a révélé aujourd’hui qu’Abdulla Shaikh avait été libéré par la Commission de révision des troubles mentaux (CETM) alors qu’il représentait un “risque important pour la sécurité publique”. La personne souffrait de schizophrénie mais niait la maladie et avait des “antécédents de non-adhésion au traitement”. Bien surveiller Pour M. Morin, une enquête permettrait surtout de savoir si la CETM dispose des fonds suffisants pour bien évaluer les personnes qui comparaissent devant elle. De plus, les libéraux veulent s’assurer que les sommes allouées permettront de bien les encadrer une fois libérés dans la société. « La santé mentale est sous-financée, déplore André A. Morin. Aujourd’hui, le Premier ministre a également demandé de clarifier les conditions de la libération d’Abdulla Shaikh. “Je suis content de me débarrasser de cette personne”, a d’abord déclaré François Legault. Son entreprise a précisé plus tard qu’elle était heureuse que le suspect soit désormais “hors de danger”. « Il faut aussi voir ce qui s’est passé. Puisqu’il s’agit de quelqu’un qui était déjà visé, pourquoi a-t-il été relâché ? Vous devez vous serrer [les mesures]», a poursuivi M. Legault lors d’une brève discussion à Montréal. Silence du comité Cependant, le cabinet du ministre de la Justice s’assure qu’il ne peut pas intervenir, en raison de l’indépendance des tribunaux. Du point de vue de la commission, nous refusons de dire s’il y aura une enquête ou des vérifications internes autour de la libération de M. Shaikh. À la fin de la journée, une personne-ressource a envoyé un courriel donnant des informations générales sur le CETM, sans répondre aux questions. – En collaboration avec Félix Lacerte-Gauthier, Agence QMI Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.